Amsterdam, PAYS-BAS
23h01
De longues heures sont passées avant que je ne parvienne à retrouver connaissance. A mon réveil, je me rends compte que je suis assise sur une chaise en bois usée dans une énorme cave.Des maux de têtes m'emparent depuis la seconde où je suis réveillé. Afin de tenter de soulager la douleur, je lève ma main pour l'appuyer contre ma tempe mais impossible, je suis attaché.
Je me lève et m'écrase violemment contre le sol rempli de moisissures. J'ignorais que j'étais ligotée des mains aux pieds à cette chaise. Je lutte pour tourner ma tête sur le côté, et remarque immédiatement le sang qui s'échappe à l'instant de mon nez. Je tente de bouger mes bras toujours ligotés quand un gémissement de douleur s'échappe de ma bouche en sentant des picotements ainsi que ma peau me tirer au niveau de ceux-ci.
Frustré je pousse un soupire, avant d'entendre de l'agitation venant des escaliers menant à la cave. J'essaie de détacher une nouvelle fois mes mains de la corde qui les lies, avant d'apercevoir une paire de bottines noir à quelques centimètres à peine de ma tête. J'essaye de me relever légèrement pour voir l'identité du propriétaire de ces chaussures immondes quand mon corps se fair propulser en arrière d'un coup.
Par je ne sais quelle force, celui-ci a réussi à me faire rassoir sur la chaise. Je me trouve maintenant face à lui, si j'avais su à quoi m'attendre je pense que j'aurais préféré rester au sol.
Il est assez imposant. Son regard est noir et il a une coupe au gel plaquant ses cheveux mi long qui ont l'air cramé. Il est vêtu uniquement d'un pantalon noir, laissant ses abdominaux camouflés par sa masse ainsi que ses tatouages apparents. Ses sourcils sont froncés, et il possède un léger sourire en coin.
? — Comment vas-tu ?
Dit-il, d'un timbre rauque. Sa voix est grave. Je devine qu'elle est rouillée par les cigarettes et les substances illicites qu'il consomme sûrement.Je ne prend pas peine de prêter attention à sa question hypocrite et me contente de le regarder de travers. Mon nez continu de saigner à flot, ce qui tache ma tenue.
? — C'est comme ça que ce bâtard d'Amar laisse sa fille ? Quelle honte. On dirait une femme de ménage.
Lâche t-il amèrement, tandis que mes pupilles se dilatent à l'entende du prénom de mon père. Comment est-ce qu'il connaît son nom ? Peut-être la juste une coïncidence, j'ai peut être mal entendu.Je chasse alors ces questions de ma tête, me confirment seule qu'il s'agit d'un malentendu. Je le dévisage, pendant qu'il s'approche dangereusement de moi. Il continu de s'approcher jusqu'à atteindre ma hauteur, avant de se baisser afin d'être face à moi, nos visages à seulement quelques centimètres.
Celui-ci passe son pouce sous mon nez afin d'essuyer le sang qui continu de couler. Avec cette même main, il m'attrape fermement par les cheveux, la pression qu'il exerce me pousse à gémir de douleur.
? — T'a de la chance que j'ai pas l'autorisation de te massacrer maintenant.
Moi — Pourquoi, c'est ton patron qui te tient en laisse ?
Il accentue la pression. Je me tord de douleur, avant de lui cracher dessus par réflexe.
Sa réaction me prouve que mon acte l'a choqué. Il lâche mes cheveux et recule d'un pas vif. Je n'ai pas le temps de reprendre mon souffle qu'il m'envoie un violent coup de poing sur la partie gauche de mon visage.
? — Grosse pute. Tu vas regretter !
Moi — Tu peux rien faire !
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Ayfa : L'Ombre de la succession
RomanceLorsque 𝓐𝔂𝓯𝓪 𝓚𝓪𝓶𝓪𝓷𝓲 se retrouve brusquement plongée dans une organisation qui lui est inconnu, elle devient témoin de sa propre chute et son immersion dans un monde sombre et impitoyable. Enlevée par des membres du gang de 𝓗𝓸𝓾𝓼𝓼 𝓐𝓶...