Ayfa : L'Ombre de la succession

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Après quelques longues secondes plus tard celles-ci m'ayant parut être des minutes, je parviens à retrouver ma respiration puisqu'il vient de me lâcher de son emprise en me propulsant à l'opposé de lui. Je réussi à ne pas m'écraser au sol grâce au mur de la villa auquel je me tiens actuellement. Cet homme a clairement un problème.

Moi — Qu'est-ce qui te prend ?! Lui dis-je en haussant le ton.

Houss — Si tu ne veux pas que je te massacre tout de suite ici ferme là. Ferme là bien comme il faut.

Moi — Apprend à avoir une discussion normalement, je ne t'ai rien fait !

Lui dis-je en le regardant droit dans les yeux. Il n'a pas le droit d'agir ainsi alors que je demande simplement à savoir à quoi j'ai assisté ce soir.

Houss — Je t'ai déjà dis de la fermer plusieurs fois, tu m'a pas écouté. Maintenant rentre à la maison.

Me balance-t-il d'un ton plus que sec. Je me mord la lèvre inférieure et prend de nouveaux sur moi. Je me redresse, et tourne mes talons en direction de l'entrée de la villa. Sous son regard noir, je pénètre dans celle-ci avant de claquer fort la grande porte derrière moi.

Je retire mes talons noirs de marque avant de les jeter dans un coin de l'entrée. Je m'apprête à dévaliser les escaliers afin de monter dans ma chambre sans même regarder autours de moi, quand j'aperçois Erina, seule dans la salle à manger.

Je me précipite vers elle, et arque un sourcil en la voyant manger toute seule.

Moi — Ça va Erina ?

Demandais-je, tandis qu'elle relève la tête vers moi avant d'écarquiller les yeux.

Erina — Oh quelle beauté ! Cette robe de va à merveille. Ça va bien, et toi ?

Moi — Merci beaucoup. Ça va, je suis épuisée. Pourquoi es-tu toute seule ?

Erina — Je suis souvent seule, tu sais il n'y a pas grand monde à la maison, c'est un peu ennuyant.

C'est vrai. Mais je ressens un pincement au cœur. Elle n'a personne avec qui passer du temps ici lorsque je sors comme ce soir par exemple. Heureusement, c'est très exceptionnel et après la soirée que l'on vient de passer je doute que Houss décidera de me re faire sortir un jour.

Je contourne la grande table à manger, et m'avance vers le comptoir afin de me servir à manger également. Ce soir le cuisinier a préparer un poulet rôti, je m'en sers et me retourne prendre une chaise avant de m'assoir à côté de Erina. Je lance la discussion.

Moi — Bader est à la maison ?

Erina — Non, de ce que j'ai cru comprendre ils s'envolent cette nuit pour le Mexique.

J'arque un sourcil à l'entente de cette nouvelle.

Moi — Ah bon ? Houss aussi ?

Erina — Bien sûr, c'est très rare qu'il voyage sans compagnie de son bras droit.

Moi — Ça m'étonne, il ne m'a rien dit alors que nous étions de sortie ce soir.

Je lui dis, confuse. Tandis qu'elle pousse un ricanement.

Erina — Bien sûr, ne t'attends pas à ce qu'il te le dises puisqu'il ne le fera pas ! Cet homme garde absolument tout pour lui.