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Amsterdam, PAYS-BAS
9h27

  
Les rayons de soleils traversant la fenêtre me réveillent en douceur. Je regarde l'horloge fixée au mur face à moi, celle-ci affiche neuf heures vingt-sept. Je me lève, et me dirige dans la salle de bain afin de faire mon petit rituel du matin. Mes yeux sont très gonflés, à cause de toutes les larmes que j'ai versés avant de m'endormir. Je me débarbouille, me coiffe puis me brosse les dents.

Je descends au rez-de-chaussée. Bader se trouve affalé sur le canapé toujours en train de dormir. Il tient une chicha dans sa main, et ronfle. Ma présence ne procure aucune réaction de sa part, il est bien en train de dormir. Je me faufile dans la cuisine essayant quand même de ne pas faire de bruit, je ne sais pas si d'autres personnes sont présentes et je n'ai pas envie de faire une mauvaise rencontre comme celle d'hier.

Rien n'était préparé hormis la vaisselle déjà faite, et j'ai très faim. Je sors une poêle ainsi que quelques ingrédients que je trouve éparpillé dans plusieurs armoires, et je me met à préparer des crêpes. Très rapidement je termine, et pendant que je déjeune une idée me traverse l'esprit, j'aimerais bien visiter les lieux.

Aucun signe de présence hormis la mienne dans la maison. J'en profite alors pour quitter la cuisine mettre mon envie à exécution, il faut bien que je me familiarise avec cette énorme villa puisqu'apparemment je risque de vivre ici quelques temps.

Plusieurs pièces se trouvent au rez-de-chaussée en revanche, je ne tache pas d'y prêter attention puisque les chambres se trouvent en haut. Je monte au premier étage et pénètre dans plusieurs pièces, elles sont toutes vides. Je continue ma visite jusqu'à passer devant une chambre où des ronflements m'avertissent de la présence de quelqu'un. Prudemment, je pousse la porte jusqu'à l'entre ouvrir.

Un homme que je ne reconnais pas est en train de dormir. Je ne cherche pas plus loin avant de retourner en direction de ma chambre quand je sens une présence derrière moi.

? — Tu cherches quelque chose ?

Je sursaute. En me tournant, ses iris émeraudes sont encrés dans les miennes. Bien que cela a l'air d'être involontaire, je sens bien que le regard foudroyant qu'il lance m'est destiné.

Moi — Non.

Houss — Bien. Pas mal les crêpes.

Bien sûr il ne va pas se retenir de manger ces crêpes. Mais je dois avouer que mes talents culinaires ne sont pas mauvais, travailler à la boulangerie m'a bien été bénéfique. J'ignore son compliment avant de me rediriger vers ma chambre.

Houss — J'ai pas finis. Je préfère t'avertir mes hommes ne tarderont pas à arriver. Pendant ce temps, tu restes dans ta chambre. Une femme n'a rien à faire ici, s'ils te voient ils te prendront pour une pute.

Moi — Et pourquoi ne savent-ils pas simplement bien se comporter avec une femme ?

Houss — Je t'aurais prévenu.

Sans un mot de plus il se tourne et se précipite en direction du grand salon au rez-de-chaussé. Troublée, je pénètre dans ma chambre.

Je n'ai jamais fais attention aux meubles qu'il y avait et ce qu'ils contenaient, puisque je n'en trouvais pas l'utilité. Je m'approche d'une des table de chevet qui encadre mon lit avant d'ouvrir le premier tiroir, là ou un petit carnet s'y trouve. Curieuse je l'ouvre, son contenu est vide.

Je le range et me tourne en direction d'une commode disposée près de la grande fenêtre que j'ai laissé ouverte. J'ouvre le premier tiroir. Mes yeux éblouis s'écarquillent aussitôt lorsque je me trouve face à une vingtaine de bijoux en or soigneusement triés par des petits présentoirs. Je prends quelques bracelets que j'examine de plus près quand un bruit strident me fait lever la tête en direction de la provenance de ce bruit : là fenêtre.

Ayfa : L'Ombre de la succession Where stories live. Discover now