Le circuit de la victoire

chapitre 1,11

Lydia 📍 Monaco

Je me réveille tôt ce matin, enfilant ma tenue de sport avant de partir courir. L'air est frais, et le ciel commence tout juste à se teinter de lumière. La course me permet de me vider l'esprit, de me préparer mentalement pour la journée à venir. Je me concentre sur ma respiration, sentant mes muscles se réchauffer progressivement.

De retour à la maison, je prends une douche rapide et change de tenue, optant pour une tenue de sport plus adaptée pour le terrain. Aujourd'hui, j'ai été invitée à jouer un match pour l'AS Monaco, et je suis impatiente de rejoindre l'équipe sur le terrain. En arrivant au stade, je remarque immédiatement Charles, déjà en train de s'échauffer. Son sourire chaleureux me rassure et me motive encore plus.

— Salut Charles ! Prêt pour le match ? dis-je en le rejoignant.

— Toujours prêt, Lydia. Et toi, prête à montrer de quoi tu es capable ? répond-il en riant.

Nous commençons par un échauffement avec les enfants, comme d'habitude. C'est toujours agréable de passer du temps avec eux, de les voir s'amuser et s'impliquer dans le jeu. Leur enthousiasme est contagieux, et cela nous met tous dans une bonne ambiance.

Le match commence, et dès les premières minutes, je me sens dans mon élément. Je cours, dribble, passe le ballon à mes coéquipiers et tente de trouver des ouvertures dans la défense adverse. À un moment donné, je vois une opportunité se présenter. Je me positionne, attends le bon moment, et bam ! Je frappe le ballon avec force et précision, marquant un but magnifique.

Je célèbre avec joie, levant les bras en l'air et criant de bonheur. Cependant, un joueur de l'équipe adverse, visiblement frustré, me fait trébucher délibérément. Je tombe lourdement au sol, et je sens une douleur aiguë à mon nez. En touchant mon visage, je remarque que je saigne.

Je me relève rapidement, refusant de laisser cet incident m'affecter. Je bouscule le joueur, lui montrant que je ne me laisserai pas intimider. Mais alors, il s'approche de moi d'une manière agressive, essayant de m'embrasser de force. Avant que je puisse réagir, Charles intervient, le repoussant violemment.

— Tu te prends pour qui, espèce de connard ?! recule maintenant. lâche Charles, son ton empreint de jalousie et de colère.

Le joueur recule, surpris par l'intervention de Charles. L'arbitre interrompt le match pour vérifier mon état. On me demande si je veux arrêter, mais je secoue la tête.

— Non, ça va aller. Je veux continuer, dis-je fermement.

En apercevant Lando et Flora dans les gradins, je leur fais un signe de la main en riant, essayant de montrer que tout va bien. Le match reprend, et malgré ce que on peut appeler un incident, je me concentre à nouveau sur le jeu. Un joueur de l'autre équipe marque un but, mais Charles riposte peu après avec une belle action qui nous permet de prendre l'avantage.

À la fin du match, nous sommes déclarés vainqueurs. La joie envahit l'équipe, et nous célébrons notre victoire. Je prends ensuite une douche rapide. En sortant, profitant d'un moment de calme à l'abri des caméras, je croise le joueur qui m'avait agressée plus tôt. Je lui fais un signe de la main, m'approche de lui avec un sourire.

— Salut, dis-je innocemment avant de lui asséner un coup de pied dans les parties.

Il se plie en deux de douleur, et je lui lance une phrase avec un ton glacial :

— Plus jamais, capito ?

Charles arrive à ce moment-là, alarmé par le bruit. Il me prend à part, nous éloignant du tumulte qui commence à se former autour du joueur.