CHAPITRE 19

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J'ai dus faire une commotion. C'est pas grave, je vais m'en remettre vite. Hershel m'a conseillé de rester calme pour les prochains jours, au minimum. Il en est pas question, je vais bouger quand même, c'est pas ça qui m'arretera.

C'est l'apocalypse! Je peux pas rester couché à me laisser nourrir. Je me sens assez bien pour faire mes choses.

Mais c'est vrai que pour le moment, j'ai juste envie de dormir...

***
Daryl entra dans la chambre. Il a la mine basse et les yeux au sol. Il claque la porte et s'y accote. Il ferme les yeux. Lorsqu'il les ouvrent il remarque avec étonnement que je suis réveillé et que je l'observe.

Il sourit et je lui rends à mon tour un sourire. Il se relève de contre le mur et s'approche de mon lit. Il s'y accote, toujours en train de sourire. Puis sans que je n'ai rien à dire, il plaque ses lèvres brûlantes sur les miennes. Je répond à ses baisers et me débarasse du drap qui me recouvrais. J'entoure sa taille avec mes jambes et il me soulève. Il décolle nos lèvres enflammées et pose ses yeux azur dans le vert des miens. Nous restons quelques instants à nous observer, puis finalement il se jette à nouveau sur ma bouche. Daryl me porte à travers la pièce puis d'un coup ma tête heurte avec violence le mur du fond. Je gémis de douleur, ma commotion refait surface.

Il s'arrête brusquement, comme s'il venait de se rendre compte de se qu'il faisait. Il me pose par terre et recule.

Je suis désolé. soupire t'il en sortant rapidement.

Je suis assise dos au mur, seule, car Daryl m'a abandonné.

Je passe ma main sur mon front et me relève lentement.

***

Je vais faire le tour de l'hôpital. J'en ai assez de tourner en rond dans ma chambre.

Je prends mon sac et ma douzaine de flèches.

J'ouvre doucement la porte et me faufile dans le couloir désert. J'entends les bribes d'une conversation qui provient de la salle des employés. Ouais, c'est pas bien d'écouter aux portes. Je sais. Mais je m'en fou. Si les autres voient que je suis debout. Ils vont vouloir que je retourne dans ce lit de merde. PAS QUESTION.

Selon ce que j'ai entendu. Les gars n'auraient nettoyé qu'une partie de l'hôpital.
Bon! Alors j'ai trouver ce que je vais faire!

Youpi! Tuer des rôdeurs, mon activitée préférée!

Le positif, c'est que je vais pouvoir me défouler..

***

La section A était déjà nettoyée, moi je m'occupe de l'aile B. Les escaliers étaient étonnamment déserte. Les gars avaient peut être fait le tour en pensant que ça nous serait plus utile. Bref, j'aboutie sur un couloir occuper par une vingtaine de zombies.

Bon sens, va falloir être plus rapide que d'habitude.

Je plante mes douze flèches rapidement dans les crânes de plusieurs mordeurs.

J'en récupère cinq à une vitesse fulgurante et tue ceux qui sont toujours debout. Je ramasse mes dernières flèches quand quelque chose me tombe dessus et m'aplati contre le sol.

J'entends des claquements de dents tout près de mon oreille.

Je suis dans une situation qui ne pourrais être pire. Je suis sur le ventre et mon arc est en dessous de moi. Bon sens que je suis dans la merde.

Ce rôdeur pèse une tonne! Ou bien c'est moi qui est faible...

Bon, j'ai mon couteau dans ma ceinture. Si je réussi à retenir le mongole avec un seul bras pendant quelques secondes, je pourrai attendre mon arme. C'est la dernière chance qu'il me reste, si je meurt de toute façon c'est pas grave, j'ai rien au perdre. Ah, peut être que j'ai quelque chose finalement..

Je pousse de toute mes forces le monstre au dessus de moi avec mes deux mains. Il est projeté un peu plus loin sur le côté. Je me précipite sur mon couteau en maintenant un de mes bras devant moi.

Le rôdeur revient lentement à la charge. Mais moi pendant ce temps je réussi à attendre mon arme.

Lorsqu'il est assez près de moi, je lui plante mon couteau en plein centre du front.

Je laisse tomber mes bras autour de mon corps et je souffle lentement, pour faire retomber la pression. Je me relève lentement. Je me sens seule, plus que jamais. Même si je suis entouré d'une vingtaine de rôdeurs.

C'est étrange comme sensation. Je sens une sorte de vide, comme si j'étais détachée de la réalité. Je dois l'être.

Après avoir remis toutes mes flèches dans mon carquois, je me dirige vers la porte de la première chambre. Autant faire tout le tour de ce maudit hôpital.

J'ouvre la porte.

Rien d'impressionnant, du sang par terre, des draps déchirés. La salle de bain est écoeurante, c'est dégueu. Des restes de bras et du sang. Ça me dégoûte, mais j'ai déjà vue pire dans ma vie.

Je fais cinq autres chambres, plus en désordres les unes que les autres. Seulement trois rôdeurs était enfermés dedans.

Je continue ma round. J'ai presque fini le premier couloir. Alors qu'il y en a quatre. D'ici la fin de la journée, j'aurai fais le premier étage de l'aile B à moi toute seule. Si je suis chanceuse, j'ai peut être le temps de faire la deuxième étage aussi.

***

Me reste plus qu'une chambre sur la deuxième étage! Il doit être autour de 22h mais je m'en fou.

J'ouvre doucement la porte. Ce qui ce trouve derrière me pétrifie.

- C'est quoi ce bordel?! Je chuchote pour moi-même.

***

_______________
Voilà voilà!
Chapitre 19: ✔️
Je commence à désespérer.. Y a de moin en moin de votes et de commentaires.. Je sais pas si je devrais arrêter la fiction..
En tout cas, merci à ceux qui me lises toujours..
( désolé pour les fautes.. )
Xxx
-A.

Survivants...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant