CHAPITRE 17

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Bordel.

J'aurai du accepter?

Trop tard.

Il est déjà couché à mes côtés.

Il a mis un de ses bras musclés autour de mes épaules et il entoure mes anches avec l'autre.

Je suis tellement bien dans ses bras, mais je ne veux juste pas l'admettre.

J'adore son odeur.

Il sent le sapin. Ça me rappelle l'odeur de mon père.

Il bouillonne, c'est fou.
Je ne me suis jamais autant senti en sécurité depuis des mois...

Merde.

Dans quoi je me suis embarqué.

***

Je suis dans la forêt. Il fait plutôt froid. Des flocons de neiges tombent lentement sur ma peau.

Je suis étendu par terre.

J'essaie de me relever mais un pied massif m'en empêche.

Quelqu'un ose m'empêcher de me relever en posant son pied lourd sur mon ventre.

Il va regretter cet enfoiré.

Je lève mes yeux pour voir qui me retien.

Merde, c'est Daryl.

- Qu'est-ce que tu fou?!
- Tu bouge pas.
- Non mais tu joues à quoi?!
- Ta gueule! me hurle t'il.

Je serre les dents.

- Bouge de là Daryl!
- T'es infecté. Je peux pas te laisser là.

Aucun son ne sort de ma bouche. Je reste là écrasée sous le poids de sa botine.

- Désolé. me dit-il soudain.

Il pointe son arbalète sur moi, visant mon crâne.

***

Je me réveille en sursaut. En sueur.

Daryl est encore dans le lit.

Merde.

Je croyais vraiment que j'allais mourir.

Pas que ça me dérange, au contraire.

Mais j'ai quand même eu un pincement au cœur en voyant l'arbalète de Daryl pointée sur moi.

Il s'est justement réveiller à cause de moi...

Je suis assise dans le lit. La main de Daryl qui était posée sur ma hanche s'est décalé pour atterrir sur ma cuisse.

- T'a quoi? me chuchote t'il encore dans les vapes.

Je secoue la tête et me recouche. Face à lui cette fois.

Je peux sentir son souffle chaud sur mon front.

Il me fixe un moment.

Puis je met un terme à ce contacte. Je ferme les yeux. Je l'entend soupirer, mais je n'y porte pas attention.

Je sais que je ne me rendormirai pas.

Je n'ai juste pas la force de continuer à le regarder.

***

Les hommes on déjà vidé le premier étage.

Ils sont venu nous chercher.

Je suis présentement dans une grande pièce qui ressemble à une salle d'employer.

Survivants...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant