T E R M I N É É | Tome 2
Alyzée... C'est comme ça que l'on m'a appelé... L'Alizé est un vent régulier des régions tropicales. Jusqu'au 19ème siècle les alizés sont des supports maritimes...
Maritime, Navy... Vous avez saisi ?
Être la fille de deu...
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Mais tu vois que ce n'est pas moi, ce n'est pas ma famille dans vos têtes, dans vos têtes ils se déchirent. Avec leurs tanks, et leurs bombes. Et leurs bombes, leurs fusils dans vos têtes, dans vos têtes, ils pleurent...
Je referme la porte derrière moi en soupirant. Des gamins de quinze ans à la limite je veux bien l'entendre. Mais arrivé à leur trente cinq ans être obligé de consigner une dizaine de pilote... Pas étonnant que l'amiral Cain ne nous voie que comme des loosers. Je me sers un verre de whisky alors que dans l'amphithéâtre, le conseil de guerre est sur le point de commencer.
Cyclone avait pété un boulon quand Penny Benjamin l'avait appelé paniqué en lui expliquant ce qu'il s'était passé un peu plus tôt dans la soirée. Je me passe la main sur le visage, fatigué. Il était trois heures du matin et au lieu de dormir nous voilà tous réunis : Maverick, Hollywood, Slider, Swan, Warlock, Cyclone et moi.
Je jette un coup d'œil vers Lexie qui en réalité parait totalement absente, n'écoutant même pas ce que raconte son « copain », tandis que son bras ne desserre pas l'épaule de la personne qui se tiens au centre de la pièce : L'amiral Kazansky.
Je passe à ses côtés, m'accroupis devant son fauteuil roulant et sous le regard étonné de Lexie, pose mon verre de whisky devant lui :
« Mon pauvre Kazansky... Tu en as besoin... »
« Merci » murmure Swan, répondant à la place d'Ice. Ce dernier m'adresse alors un petit regard fatigué, avant d'attraper le verre et le porter à sa bouche.
J'échange un regard avec Maverick. On savait tous ici que c'était la fin... Iceman allait mourir et sa dernière mission en tant qu'amiral allait être un échec...
« Où en est-on exactement... » la voix trainante de Warlock me sort de mes pensées
« C'est un désastre ! » le poing de Cyclone s'abat contre la porte. « Un putain de désastre ! nous sommes la honte de la Navy. Avec tout mon respect Amiral Kazansky... D'avoir laissé Maverick prendre les commandes de Top Gun... »
« Alors là je ne te permets pas ! » le coupe Maverick, fou de rage. « A preuve du contraire c'est Lexie qui a choisi les pilotes et... »
« Mais ce sont vos rejetons qui foutent le bordel. Pas l'ensemble des pilotes » nous coupe Hollywood le visage grave. « Désolé, vous savez que je vous respecte mais bizarrement : C'est les mini Maverick, Ice/Swan, Goose et Brooklyn qui nous empêche d'avancer. Comme en 1988 ! »
Je fusille Rick du regard alors que tous se sont retourné vers moi, évoquant ma paternité. J'avais appris il n'y a que quelques mois par sa mère que Jake Seresin était mon fils. Après 1988 je m'étais investi totalement dans la marine, ne voulant plus me poser avec une femme après mes fiançailles ratées avec Swan. Je ne me préoccupais même plus du nom des filles que je mettais dans mon lit... Et apparemment j'avais réussi en en coller une enceinte... Et aujourd'hui je rencontrais mon fils :
