Chapitre 1 : Tragédie

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Chapitre 1 : Tragédie

Encore un jour sans gout et dénué de couleurs par la pollution de la ville. Dans cette ville, pas un jour ne passe sans que quelqu'un finisse par tomber dans un silence éternel.
Malgré la mélancolie installée, une jeune fille avait le don d'avoir une vision de la vie que personne ne pouvait percevoir.

Au marché du village, deux enfants faisaient la course pour arriver à *l'étal* de leurs parents.

- Attends-moi, Alizée ! Ne m'oublie pas.

En s'époumonant d'un air plaintif, en regardant sa grande sœur partir sans lui.

En un seul coup, Alizée se retourna vers Milo et proclama

- N'aie pas peur, je ne t'oublierai jamais, nous serons toujours ensemble, tu n'as pas à tant faire.

N'étant pas rassuré par sa grande sœur, Milo lui céda un sourire nié, parce qu'au fond de lui, il ne la croyait pas.

Une fois avoir traversé la foule du marcher, Alizée et Milo ont atteint l'étal de leurs parents.

Malgré ce sentiment de tristesse qui prenait dans ses bras tous les habitants, Alizée ressent de l'épanouissement auprès de sa famille, son père étant âgé, il restait un excellent pêcheur et elle a éprouvé beaucoup d'estime envers son père. Alizée voyait sa mère comme un symbole de la femme et elle voulait devenir comme elle. Notre chère jeune fille vénère sa mère, elle l'idolâtre.

La journée passa jusqu’à en arriver au soir, notre famille se rendit chez eux et prépara le dîner.
La table étant dressée, elle illuminait la pièce avec ces magnifiques chandeliers, et c’est bon petit plat préparé par la mère d’Alizée, dont le plat préféré d’Alizée qui était le poisson rôti. Les yeux *sédentaires* d’Alizée étaient comme tombés amoureux avec une seule idée en tête, étant de le dévorer.

— Je t’en prie, Alizée, peux-tu faire les grasses ce soir ?

Demanda son père avec beaucoup de fierté. Alizée, étant très gênée par la requête de son père, s’élança pour remercier Le Seigneur.

— Nous te remercions pour….

La prière fut arrêtée par la porte *assénée*.

— Ouvrer !

Réclama l’inconnu avec un ton tremblant. 

Soudain, un coup de feu retentit, puis un silence glaçant fait surface pendant quelques secondes, qui pour Alizée semble interminable. Il y a quelques minutes, l’environnement semblait comme un rêve éveillé, hélas, il s’est très vite changé en cauchemar. Après de longues secondes, des voix se rapprochaient de plus en plus vers la porte de la maison.

*Sédentaire : souvent associée à un manque de mouvement ou de déplacements.

*Asséner : porter un coup, souvent de manière brutale ou avec force.

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