Rêverie : ACT 5

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Au loin vers l'horizon, elle aperçut Trick l'attendre à cette porte de sortie, on pouvait voir un sourire de soulagement sur le visage d'Alizée. Le feuillage des arbres dessinés comme une arche pour annoncer l'issue de la forêt, elle se précipita pour voir qu'es que cette forêt si dense pouvait cacher.

Au fur et à mesure qu'elle avançait, le vent souffler plus fort, mais ça ne la déranger pas, tant qu'elle sort de ce labyrinthe dénué d'ombre et de lumière.

Arrivé au côté de Trick, Alizée avait devant elle une immense ville portuaire, toujours accompagnée de cette brume parasite. Elle décida de se rendre dans cette ville pour trouver des personnes pouvant l'aider, pendant le temps de cette marche, elle continuait à essayer de comprendre pourquoi quelqu'un lui voulait autant de mal.

- Tout ça n'a vraiment aucun sens, pourquoi quelqu'un me suivrait en permanence dans le seul but de me faire peur ?

Par curiosité, Alizée souleva le bas de son pantalon pour revoir les entailles qu'elle avait sur ses jambes. Mais elle resta stupéfaite, aucune coupure n'était présente, pas même de plaie ni de cicatrice comme si un miracle, c'était produit. Tel si elle avait dansé avec les ombres de ses cauchemars, laissant derrière elle les fragments de ses rêves éphémère, se dissipent à l'aube, d'un souffle trop faible pour survivre aux ténèbres du jour.

Alizée était de plus en plus perdue, elle se retrouvait actrice d'un théâtre imaginaire. Elle retroussa alors la manche de son pantalon tout en libérant un souffle profond.

- Ça va aller, ça va aller...

En se le répétant sans cesse dans sa tête en essayant de se rassurer comme elle le pouvait. Mais tous ces efforts n'étaient que vains.

- Continuer risque d'être compliqué monsieur le raton.

Dit elle en regardant Trick avec des yeux submerger par les larmes.

- Mais ne tant fait pas, tout iras bien. Il n'y a rien à craindre...

Tout en proférant ses mots, avec un sourire dissimulant sa véritable tristesse, comme un rideau de proscenium qui cache la scène de théâtre au spectateur. Elle se relava pour continuer sa route vers cette mystérieuse ville. Notre chère jeune fille se retrouver au milieu d'une plaine, en entendant le vent murmurer à travers les arbres, les faisant danser comme des âmes en transe. Alizée avait comme l'impression que ses arbres représentés des formes étranges, comme si le vent les animés en les tordant pour former des silhouettes mystérieuses. Elle avait l'impression d'être dans une immense cérémonie funéraire qui accompagnait une myriade d'âmes égarées, dirigée par le vent comme dans un orchestre avec pour ses simples spectateurs Alizée et Trick, qui ne pouvait que voir ses arbres dansant dans l'ombre.

Cette scène ne pouvait qu'effrayer Alizée, mais a quoi bon se remonter le moral par de simples penser superflu. Elle ne pouvait que subir malgré ce réconfort qu'elle trouvé auprès de trick, ça ne suffisait plus elle se considérait, elle aussi comme une âme perdue ne pouvant plus jamais retrouvé ça vie d'avant.
Désormais, elle ne pourra que conter sur sa rêverie pour surmonter les tourments de la réalité. Elle devra s'appuyer sur le voile de ses rêves égarés.

Pour ne pas écrire une triste fin sur la dernière page de ça vie.

The Tsol CountryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant