Rêverie : ACT 3

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À son réveil, elle se mit à regarder vers l'horizon et remarqua que l'aube n'était pas levée, c'était comme si cet endroit était destiné à ne jamais voir le jour, englouti dans l'obscurité. Alizée décida de partir de l'abri pour continuer son périple, en espérant que quelqu'un puisse l'aider. À chaque pas qu'elle fessait, Alizée regardait derrière elle, mais le décor changeait. Elle avait l'impression de perdre la tête, et plus elle avancée, plus un sentiment de malaise extrême qui la troublait profondément.
Alizée commencée à ressentir des douleurs à sa tête suivie de sueur froide. Ses hallucinations qui ne faisait que s'étendre, déréglant tout les sens d'Alizée, c'était comme si une mer déchaînée dans son âme, et son esprit était comme une nuit sans étoile. La vision quelle avait autour d'elle était ténébreuse et recouvert par la brume. Étant assaillie par une migraine, elle décida de faire une pause contre un arbre. Alizée baissa sa tête et se met à fixer le sol en le regardant déferler vers l'horizon.

— Mais ce n'est pas possible, je suis en train de rêver.

Les larmes montées, la tristesse l'enlaça dans ses bras. La colère de l'incompréhension par toutes ces choses qui dépassent l'entendement lui fera mettre ses mains sur la tête pour la maintenir. À ce moment-là, Alizée commença à se frotter la tête de plus en plus vite tout en se déchirant la tête par des griffures furieuses, déversant tout le mal-être de son cœur dans ses efforts. Mais un craquement aigu derrière la ramena à la raison, elle stoppa ses actes frénétiques puis pencha sa tête en restant cachée derrière l'arbre, mais une découverte surprenante était devant ses yeux. Il s'agissait d'un miroir qui était brisé en deux, accompagné de magnifiques papillons bleus qui envahissaient l'endroit. Alizée s'approcha de ce miroir, mais le miroir ne reflétait pas son visage, elle se sentait comme une présence évanescente, effacée dans le souffle du vent, comme une âme perdue qui errait dans les Limbes.

Stupéfaite par cette scène, elle sourit nerveusement, en comprenant qu'elle ne retrouvera plus jamais sa vie d'avant. Alizée examina ce mystérieux miroir, et elle trouva un petit animal en plein repos, il dormait si profondément qu'il réchauffa le cœur d'Alizée. Elle s'agenouilla devant l'animal pour le caresser, il se réveilla en ouvrant ses paupières si doucement, que le corps d'Alizée fondait sur place.

– Bonjour, Monsieur le Raton laveur.

Lui disant avec un sourire masquant sa douleur. La robe de l'animal était de couleur brune, il portait sur sa tête un grand chapeau de paille, qui le rendait si adorable, et pour clôturer le tout, il avait un joli foulard vert qui était la couleur préférée d'Alizée.

Ce "raton laveur" avait tout pour plaire, c'était comme si elle avait trouvé un remède à sa folie.

— Dis-moi, Monsieur, le Raton, as-tu un nom ?

Dit-elle en le portant et en le passant au peigne fin.

— Ouah ! Mais ton foulard est brodé !

Cette découverte fascina Alizée.

— Je suis désolée, Monsieur le Raton, je ne sais pas parler anglais.

Mais ce dont je suis sûr, c'est que tu t'appelles Trick.

Alizée redécouvre ce sentiment que l'on appelle la joie. Les yeux de Trick et d'Alizée brillaient tous les deux, mais celui de l'animal n'était autre que de la fatigue.

— Nous serons toujours ensemble, tu n'as pas à tant faire....

Tout en le s'errant dans ses bras, elle avait trouvé son remède.

The Tsol CountryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant