Chapitre 2 : Rêverie

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Chapitre 2 : Rêverie

Ce désert sans fin glaça le sang d'Alizée, et le questionnement ne cessa de croitre.

— Où ai-je attéri ? Pourquoi cet endroit est si vide ? Je me sens si seul.

Une vague de solitude l'emparait, en outre ce sentiment de peur.

Sans même quelle sans apérçois, le train était déjà parti. Le seul paysage était un tunnel si profond que l'on pouvait en penser qu'il n'avait pas de fin. Elle se sentait alors prise au piége, comme un oiseau mis en cage, ne pouvait plus retrouver sa liberté.

– Il y a quelqu'un !

En hurlant jusqu'à en même sortir son âme, en cherchant désespérément une personne pouvant l'aider dans sa tourmente psychologique.

– S'il vous plaît, je vous en supplie que quelqu'un me réponde.

En se laissant tomber d'épuisement. Les heures passées à se demander où ce train allait bien la conduire, elle se mit donc à dormir pour passer le temps, si bien qu'elle reva. Un rêve fabuleux où elle revoyait sa famille loin de Dunkerque dans une toute autre maison beaucoup plus modeste, en dinant un délicieux repas avec ce fameux poisson roti.

Après ce rêve qui lui réchauffa le cœur, à son réveille, elle remarqua que le train s'était arrêté. Les portes du train étaient grande ouverte, le vent qui passa porta avec lui un courant glacial, accompagné de cette même brume avec laquelle elle avait fait connaissance sur le quais de la gare.

Elle se redressa, mais avec difficultés, elle ressentit une éffroyable douleur à ça jambes, elle soulevas son pantalon et resta ébahie, elle était recouverte de coupures comme si quelqu'un s'était amusé à la mutiler pendant son sommeil.

À côté d'elle, Alizée trouva sur le siège, un paletot et une écharpe comme si quelqu'un l'avait posé volontairement, en voyant le corps frigorifié d'Alizée. Elle l'enfila tout en se demandant si ce manteau était déjà là à son arrivée. Alizée fouilla alors les poches du manteau et trouva un papier froissé avec un mot écrit dessus "Bienvenue" avec une encre rouge.

Plus elle regardait le papier, plus son rythme cardiaque s'accélérait, en comprenant que cette encre rouge sur ce papier n'était tout simplement pas de l'encre.
Elle décida alors de se lever pour partir de ce train qui était rempli du atmosphère morbide. Tout en boitant, elle arriva à la porte du train. Au loin, elle aperçut un homme vêtu d'un uniforme de contrôleur. Elle s'approcha de lui avec difficulté en empoignant chaque lampadaire pour la soutenir, tout en l'appelant, en espérant qu'il l'entende.

-Monsieur s'il vous plait, je suis blessé !

L'homme se retourna, mais aucun son ne sortit de sa bouche, la quiétude de l'environnement restait profonde. On ne pouvait qu'entendre le vent. Une fois arrivé devant ce fameux contrôleur, Alizée assassina l'homme de question au sujet de l'endroit, et pourquoi il n'y avait personne, pourquoi ce train à présent avait l'air d'avoir fait son dernier voyage, pourquoi ici et pourquoi elle.

Pourquoi...

Paletot : Un manteau ou un vêtement d'extérieur, souvent court, traditionnellement avec des manches longues.

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