The Tsol Country

Rêverie : ACT 2

L'homme baissa la tête pour regarder la jeune fille et murmura.

-Je les entends encore.

Alizée confuse par cette réponse resta sans voix.
L'homme se remet à murmurer, cette fois en pleurant.

-Je les entends encore.

Le contrôleur s'ajenouillait en se tenant la tête tout en frotant de plus en plus vite et de plus en plus fort, cette fois en hurlant.

-Je les entends ! Je les entends ! Je les entends !

Alizée était paralysée devant la folie de cet homme, si bien qu'elle se rendit compte que la manche de l'homme était imprégnée de sang.
Le cœur serré, Alizée comprit qu'elle ne se ferait pas aider et qu'elle avait à faire, à une personne qui elle aussi avait besoin d'aide. Elle fut éblouie par une lumière qui scintillait dans la poche arrière de l'homme.
Le contrôleur pleurais toujours, mais plus il pleurais, plus il se laissa tomber en se fracassant le crâne contre le sol.

Alizée devant cette scène, a pu apercevoir l'objet qui l'éblouissait depuis le début.Alizée assimila très vite toute les scène qui venait de se passer, et se précipita à courir jusqu'à en donner son dernier souffle, même si sa jambe lui fessait atrocement souffrir, elle ne communiquait plus avec son corps.

Son instinct de survie avait pris le dessus...

Elle s'était mise à courir d'une vitesse, c'était comme si elle n'était même pas blessée, elle aurait pu avoir une enclume sur le dos, elle continuait quand même à courir sans même se retourner. Plus le temps passait, plus elle s'engouffrait dans la forêt, étant *adjacente* à la gare, et même après avoir parcouru tout ce chemin. Elle entendait toujours l'homme crier, sa voix tenait une résonance abominable dans la tête d'Alizée. Cette tension psychologique brisera l'une des plus grandes qualités d'Alizée ce jour-là.

Elle brisa son *" Allégresse"*.

Alizée *haletant* aprés tout son chemin, trouva un endroit où elle trouva refuge pour reposer sa résilience. Cet endroit était un abri sous roche où elle pouvait se poser tranquillement pour faire le vide dans sa tête. Cette roche était en harmonie avec Alizée elle la protégeait du vent et de la pluie, par ailleurs, cet abri lui offrait une discrétion prodigieuse. En définitive, c'est comme si cet endroit était la carapace d'une tortue dissimulée dans la végétation. Une douce alchimie s'installa entre Alizée et ce lieu apaisant où elle ne pouvait qu'entendre le vent siffler et la pluie tomber, c'était comme si son âme et cet espace dansaient au même rythme, en parfaite osmose. Cette hamornie plonga notre héroine dans un profond sommeil où elle rêva de tout ces moments chaleureux passés avec sa famille.

La rêverie était à son paroxysme.

Adjacent : Il est utilisé pour décrire quelque chose qui se trouve immédiatement à côté d'une autre chose.

Allégresse : Désigne un état de joie intense, de bonheur et d'exubérance.

Haletant : Une respiration rapide, saccadée et bruyante, souvent causée par un effort physique intense.