Tragédie : ACT. 4

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Dit-elle avec un regard fade sans émotion en continuant de courir jusqu'à en arriver à une gare dont elle n'en savait pas l'existence.

La gare avait l'air plus usé que la ville, elle s'entait des odeurs que personne ne pouvait réspirer, elle s'approchait de la gare en cachant son nez par sa chemise tachée du sang de son père.

Elle tourna la tête derrière elle avec un profond chagrin. En se demandant si Milo avait pu s'enfuir.

Un... coup de feu, deux... coups de feu, puis elle entendit un troisième qui était le dernier. Elle avait alors compris que c'était tout simplement Milo.

Elle s'était mise à courir du plus vite qu'elle pouvait jusqu'à en arriver au quai de la gare. Le sang glacé, effrayé par l'endroit recouvert par la brume, en entrant dans la gare, la température avait considérablement baissé. N'étant pas très couverte, elle m'état ces mains dans les poches de son pantalon.

Elle trouva alors le seul souvenir physique qu'elle pourra garder de sa famille, la cassolette de sa mère où elle aura la photo de toute sa famille. Elle serra le bijou contre elle en pleurant, mais cette scène poétique fut arrêtée par l'arrivée d'un train.

Alizée surprise de voir un train arriver dans une gare aussi délabrée et déserte.

Dès que les portes se sont ouvertes, Alizée se précipita pour disparaitre de cette ville maudite. Mais elle restera stupéfaite par ce qu'elle voit, pas une seule personne dans le train ni à l'extérieur, pas un contrôleur ni d'agent, pas de personne malsaine ni bienveillante.

Juste le Néant...

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