30. Menaces

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Kyle

Ça y est, c'est le grand jour. C'est notre première mission pour le gang. Ce n'est pas grand-chose, mais c'est tout de même dangereux. Nous allons les duper, qui sait ce qu'ils vont faire. Ils vont se sentir humiliés, on doit tout envisager. Et cette éventualité est très probable, trop même.

Je me lève avec difficulté du lit, et pars en direction de ma salle de bain pour me laver.

Une fois fini, je m'habille et descends pour déjeuner. J'arrive dans le salon, et une odeur de bacon chaud arrive vers moi. Je suppose donc que Wendy est déjà levée, comme d'habitude. J'ai l'impression de ne jamais la voir dormir. Ce qui est totalement justifié vu que je ne me lève jamais avant 10h sauf si j'ai une obligation.

Je m'avance vers la cuisine et l'aperçois de dos en train de préparer son petit déjeuner. On ne s'est pas encore vu depuis, comment l'appeler ? Le petit dérapage. Il y en a eu plusieurs, alors pour vous le rappeler c'est celui où je me suis retrouvé entre ses jambes pour la lécher et enfoncer mes doigts en elle. Mais passons, je suis parti et on ne s'est pas encore vu. Dès ce petit dérapage, je suis directement parti me coucher et je ne suis plus sorti avant, bah maintenant.

Doit-on en reparler ?

Est-ce que c'était une erreur ?

Mais sans que je puisse me pencher sur la question, elle se retourne sentant ma présence.

On se regarde quelques secondes sans rien dire avant qu'elle ne prenne l'initiative de commencer :

-Ce qu'il s'est passé hier, c'était une erreur. Une grosse erreur qui ne se reproduira plus compris ?

Aïe.

Je m'y attendais, mais je ne pensais pas qu'elle regrettait à ce point. C'est parce qu'elle n'a pas aimé ?

Bordel, Kyle, arrête de remettre en question tes aptitudes en sexe. Elle a joui sur mon visage, elle ne pouvait pas simuler.

-Bien sûr, c'est ce que j'étais sur le point de te dire.

Est-ce que ça sonne faux ?

Je n'espère pas. Pour qu'elle ne perçoive pas mon trouble, je la contourne pour me préparer mon petit déjeuner.

-Contente qu'on soit sur la même longueur d'onde, murmure-t-elle en se retournant.

J'attrape un morceau de bacon qui est en train de cuir et vais pour le mettre dans ma bouche, mais je sens Wendy se jeter sur moi.

-Eh ! C'est pour moi, lâche ça tout de suite ou je t'arrache la tête, me menace-t-elle.

Je souris et lève mon bras, celui qui tient le bout de bacon, pour ne plus qu'elle l'atteigne. Son mètre 65 ne peut pas atteindre mon mètre 90. Je jubile en la voyant essayer d'attraper son petit déjeuner.

Et sans qu'elle ne s'y attende, je porte le bacon et ma bouche. Je le mange lentement pour qu'elle puisse admirer le spectacle. Mais elle fait un truc auquel je n'aurais jamais pensé. Elle approche sa bouche de la mienne et attrape avec ses dents le morceau de bacon qui dépasse de ma bouche pour le récupérer.

Oh putain.

Elle n'a pas osé, si ?

Elle se recule, tout en mâchant le bacon dans sa bouche, un sourire provocateur plaqué sur les lèvres.

Si, elle l'a fait. Et elle en est fière.

Je reste impassible, masquant mon trouble. Putain, mais c'est qui cette nana.

ParassitaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant