8. Commencement

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Kyle

3 semaines plus tard

Je la déteste. Ce n'est pas compliqué, je ne peux pas me la voir.

En 3 semaines il ne s'est pas passé grand-chose : cours de boxe, insulte à tout va, manger, dormir et rebelote tous les jours. Bon on ne va pas à la boxe tous les jours mais bon, c'est le même rituel à chaque nouvelle journée. Mais on va bientôt mettre à exécution le plan ! J'ai hâte. A première vue, ils ont l'air plutôt sympa, mais ils ne le sont pas vraiment. Enfin bon, je ne suis pas le meilleur pour juger, je suis tueur à gage. Mais moi, en revanche, je tue des personnes qui font du mal aux gens. Je ne vole pas la cargaison d'armes d'un gang qui ne m'a rien fait. Je sais que dans notre monde c'est normal ce genre de choses. Mais il ne fallait pas s'en prendre à nos parents des millions d'euros volés ce n'est pas rien. On va reprendre ce qu'ils nous ont volé et faire pire. La vengeance est un plan qui se mange congelé chez nous.

Bref, tout ça pour dire que demain est un grand jour pour notre mission. Un genre de commencement. Même si ça a déjà commencé. Le vif du sujet débute demain.

Si tout se passe bien, me souffle ma conscience.

Je l'espère, nous n'avons pas d'autres plans sinon.

D'ailleurs en parlant de la mission, ma coéquipière est partie je ne sais où. Ça fait plusieurs fois que ça arrive, elle s'éclipse pendant quelques heures et revient comme une fleur sans rien dire. Et bien évidemment quand je lui demande, elle m'envoie chier.

Mais en vrai, je n'en ai rien à foutre, elle a cas faire la pute je m'en branle. Quoique je n'ai pas envie que ma réputation ici soit mauvaise car je sors avec une pute. Encore pire, ça se trouve elle baise avec des vieux. Beurk. J'espère pas au final.

Je chasse mes pensées quand j'entends un moteur qui retentit devant la maison. Normalement personne ne vient ici. C'est une route privée. Je choppe mon arme et m'avance tout doucement vers l'entrée. Je regarde par la fenêtre. C'est une moto, noire, mate. Incroyable. Je suis impressionné par cet engin. Mais je me reconcentre vite sur la personne. Il est de dos, pas très costaud, il s'apprête à retirer son casque. Mais quand j'aperçois des cheveux bouclés, une peau métisse, je comprends.

Wendy.

Son casque à la main, elle se tourne vers l'entrée. Elle avance mais son regard dévie sur moi et elle fronce les sourcils. Se demandant, je suppose, pourquoi j'ai une arme à la main. Dès qu'elle passe le pas de la porte elle se dirige vers moi, je ne bouge pas.

-Il s'est passé un truc ? Pourquoi tu as une arme ? me demande-t-elle.

-Rien, fausse alerte. C'était toi. Je ne savais pas que tu faisais de la moto, donc j'ai cru que c'était quelqu'un d'autre.

Elle hoche la tête et se retourne pour aller dans sa chambre.

Je fais de même et me repose attendant impatiemment demain.

***

Un bruit strident me réveille. Mon réveil. Je me tourne pour y regarder l'heure. 11h. Il fallait que je mette une alarme, une grosse journée nous attend. Je ne suis pas du matin, alors pour bien me préparer, 11h me parait pas mal.

Je me lève, vais prendre une douche arrange mes cheveux, coiffé décoiffé. Et descends pour prendre un petit déjeuner très rapide. On mange le déjeuner dans 1h donc bon.

En descendant je croise Wendy en train de faire à manger des écouteurs plantés dans les oreilles. Elle ne m'entend donc pas arriver. Je décide de jouer au con et de l'emmerder

ParassitaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant