39. Cauchemars

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Kyle

Je me réveille en sursaut à cause de cris d'horreur. Wendy. Elle fait un cauchemar. Elle hurle. Elle pleure. Elle se débat mais il n'y a personne. Elle a les yeux fermés mais je peux voir la peur infiltrée dans ses traits.

Je me place à ses côtés et essaie de la réveiller gentiment. Mais rien. Elle est toujours dans son cauchemar.

Je décide de me mettre à califourchon sur elle pour la tenir et mieux la réveiller. Stopper ses mouvements. Je crie son nom. Une fois. Rien. Deux fois. Toujours rien. J'augmente le volume de ma voix et essaie encore.

-WENDY ! Je hurle presque.

Elle ouvre les yeux d'un coup sec et envoie son bras dans mon visage. J'arrête son geste à mi-chemin. De justesse. Elle arrête de bouger et me sonde. Elle ne se débat plus. Mais sa respiration s'accélère, son regard est dans le vide. Elle pleure toujours.

Elle a du mal à respirer.

Merde. Elle fait une crise d'angoisse.

-Wendy, tout va bien, mon cœur. C'est rien, je suis là. Concentre-toi sur ma respiration. Et compte jusqu'à dix avec moi. Ok ?

Elle ne répond rien. Mais je vois qu'elle lutte contre elle-même. Je conte lentement. Elle n'arrive pas à parler.

Sa respiration, toujours erratique. J'arrive à dix, mais rien n'y fait. Elle n'y arrive pas. Son regard toujours hanté par son cauchemar. Elle n'est pas avec moi. Elle est toujours dans son cauchemar.

Il faut qu'elle reste avec moi. Alors, pour détourner son attention.

Je presse mes lèvres contre les siennes.

Elle se fige un instant avant de me rendre mon baiser. Je tiens son visage en coupe et j'accentue le baiser. Ses mains s'accrochent à ma nuque et elle me presse plus contre elle. Mon érection entre ses cuisses. Toujours sur elle, je rends le baiser plus sauvage, plus urgent, pressé. Je force le passage de ma langue, elle m'y autorise et je fais tournoyer ma langue dans sa bouche. Elle gémit contre celle-ci. Son gémissement augmente mon excitation déjà bien présente.

Je descends mes mains de son cou, passant par la courbe sensuelle de ses seins, elle s'arc bouc, je continue ma traversée jusqu'à atteindre la lanière de son peignoir. Je la défais délicatement. Sans presser les choses, ma bouche toujours contre la sienne, dans une danse sensuelle et féline. Une fois la ceinture défaite, j'ouvre doucement son peignoir me dévoilant sa peau métissée, parfaite.Elle est parfaite. Son pansement de sa blessure d'hier toujours là. Intact. Et je me demande si ça lui fait mal. Je chasse ces pensées et continue notre baiser ardent tout en continuant le chemin de ma main.

Mais ce moment intense est interrompu par ma chute.

Elle m'a repoussée. Violemment. Elle se lève, me jette un regard horrifié et s'enferme dans la salle de bain.

Merde. J'ai fait un truc qu'il ne fallait pas ?

Je me redresse sur le lit et je poirote comme un con. Je passe nerveusement mes mains dans mes boucles. Je soupire et me laisse tomber sur le dos.

Putain, c'était si bien.

Je crois que je ne m'en passerai jamais.

J'aime quand elle me touche. J'ai la toucher. J'aime quand elle sourit.

Ah ouais ? Putain, je deviens sérieusement atteint.

Après quelques minutes à attendre qu'elle revienne, toujours rien. Je m'inquiète. Je décide de me lever. La porte est fermée, mais pas à clé.

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