Deux âmes perdus

tu es mon opposé et j'aime ca

Il prit sa main en lui faisant un sourire et ils ont passé une heure à discuter de leurs vies mais la suite s'annonce mouvementée

1

- tu sais j'espérais te croiser, dis je alors en détourant mon regard du sien

- tu sais je commence à bien t'aimer t'es sympathique et naturelle, dit il alors

- toi aussi t'es un bon garçon et n'en doute jamais, rétorquais je en remettant mes yeux dans les siens.

Nous ne parlions plus, nous n'avions pas besoin de ça, j'étais bien avec lui.

"Il t'abandonnera comme ton père Laëtitia"

- euh excuse moi je vais rentrer je commence à être fatiguée Michel.

"Elle te blessera comme ton père Michel"

- euh oui moi aussi bonne nuit rentre bien Laetitia.

2

Je ne savais pas ce qui lui avait prit et surtout ce qu'il m'avait prit à moi de penser ça sachant qu'elle est moi nous nous connaissons à peine, je ne sais pas comment expliquer ça mais avec elle je me sentais bien, j'avais l'impression de pouvoir être moi même sans me jouer un rôle.

En réalité je ne pense pas que je suis prêt pour ce qui peut arriver, mais j'ose supposer que ce n'est pas grave et que personne d'autre ne l'ai vraiment.

J'ai peur du futur, de la nouveauté et je pense déjà au faite que cette fille finira par partir c'est triste.

J'étais sur le chemin du retour une cigarette a la bouche, le cœur meurtri si seulement la vie était plus facile....

3

j'avais eu peur et j'avais fuis, mes pensées avait prit le dessus et Michel n'a sûrement pas compris mais comment expliquer quelque chose que même moi j'avais du mal a comprendre.

J'ai passé tellement de temps à m'inquiéter a propos du passé ou de l'avenir que j'aurais aimé mourir pour que plus rien ne compte, me sentir enfin tranquille avec moi même.

Mon père avait brisé mon monde, mon coeur de petite fille, comme quoi même le seul homme qui etait censé être avec moi jusqu'à la fin de ma vie m'avait en réalité laisser tomber.

Je venais d'arriver devant la porte et je fis le moins de bruit possible mais ma tante était là assise à m'attendre quand elle me vit elle se lèva, ne m'enguenlant pas mais simplement me prit dans ses bras.

- je t'ai fais couler un thé ma puce, dit elle en s'asseyant a coter de moi.

Je pris une gorgée puis plongea mon regard dans le sien en disant "jai peur de comment ça va se passer quand je vais rentrer chez maman et puis j'ai envoyé des messages a papa mais il ne m'a jamais répondu je suppose que je dois lâcher l'affaire il me l'a dit qu'il avait sa famille maintenant mais je n'arrive pas à me faire à l'idée que je suis complètement en train de le perdre puis maman depuis qu'il est partie a complètement changée j'ai l'impression de n'être plus qu'un fardeau pour elle tu comprends ? Dis je la voix embuer de tristesse