Deux âmes perdus

jouer avec le feu

Chanson :

je la regardais partir et je le savais c'est le genre de fille comme elle te font mal et te rende accro mais je ne savais pas j'étais complètement attirée par elle. Mais je savais pertinemment qu'elle finirait par rentrer chez elle, je me faisait à l'évidence que cette fille là ne resterais pas éternellement chez sa cousine, et que je ne la reverrais jamais, je ne devais pas m'attacher n'y meme montrer un signe de faiblesse.

je me dirigeais vers chez moi, la voiture de mon père était là et ça me déprimait, je n'aurais pas du laisser ma mère seule avec lui qui sait ce qu'il a pu lui faire, j'ouvris la porte délicatement et le vit entrain de dormir, je cherchais désespérément ma mère dans la maison mais je ne la vit nul part, je monta alors dans ma chambre et trouvait un mot sur le lit, "mon chéri ne t'inquiète pas je suis partie avec la voisine au jardin je ne rentrerais pas tard je t'aime".

c'était fou comme mon propre père rendait notre vie si compliqué...

2

je venais de partir de chez michel j'avais trouver un endroit où il n'y avait personne et j'allumais mon téléphone pour la première fois de la journée et un sourire s'afficha sur mon visage en voyant un message de mon père, je cliqua sur la conversation et mon coeur se brisa.

"Laëtitia s'il te plaît arrête d envoyez autant de message ma nouvelle compagne ne le supporte pas merci de ta compréhension à bientôt"

J'explosais en sanglots, mon coeur venait de se briser en mille morceaux, j'avais perdu la personne la plus importante de ma vie "ton père c'est l'homme de ta vie" seulement chez les autres c'était vrai...

après une bonne heure je repris mes esprits j'avais des tonnes d'appels manquer de ma cousine et ma tante et je leurs répondis "ne vous en faites pas j'arrive j'avais besoin d'être seule" puis 10 minutes après j'arriva devant la maison où toutes les deux m'attendais patiemment sur la terrasse et quand ma tante regarda mes yeux elle comprit directement et se dirigea vers moi en m'ouvrant ses bras pour que je m'y réfugie.

- C'est ton père ? Me demanda alors ma tante doucement à l'oreille en resserrant un peu plus son emprise sur moi.

j'hocha juste la tête parce que je n'avais pas le courage de répondre, plus la force de pleurer et de supplier mon père pour qu'il m'aime, pour qu'il me fasse enfin faire parti de sa vie.

- je vais me coucher je suis fatiguée, dis je alors à tante.

- tu ne veux pas manger ma chérie c'est important tu sais rétorqua telle avec un petit sourire rassurant.

je fis non de la tête et m'enferma dans la chambre d'amie, faisant les 400 pas, ça faisait deux heures que la musique tournait dans la chambre, je voulais que tout le monde dorme patiemment pour sortir prendre l'air, ma mère ne m'avait pas téléphoner, ça faisait 1 semaine que j'étais ici mais elle s'en foutait au plus haut point, je n'étais qu'une charge pour elle depuis le départ de mon père.

ma cousine toqua à la porte et je fis semblant de dormir, au bout d'une heure quand je n'entendis plus personne j'enfile une veste, descendit les escaliers, pris mon sac et enfila mes chaussures devant la porte tout en sortant sans faire de bruit.

3

j'étais dehors en train de fumer une cigarette, quand ma mère arriva avec son panier remplie de légumes avec un grand sourire.