Le silence n'était pas gênant ,même très reposant pour les deux jeunes hommes, ils regardèrent le vide. Jordan décida de briser le silence.
- Que faites vous dehors à une heure aussi tardive ?
- Je vous retourne la question monsieur Bardella. dit-il d'un sourire en coin.
- je me changeais simplement les idées. dit-il en soupirant.
Puis un nouveau silence s'installa, les pensées de Jordan étaient si intense, si douloureuse mais il devait garder son image de grand et fort qui n'avait aucune crainte, aucune faiblesse. Il était devenu un robot, un robot créé par un grand monsieur qu'on appelait « La Dépression » son âme était morte, morte par la cruauté de l'être humain. Sa mère, la seule qu'il admirait, la seule qui l'aimait vraiment, la seule qui avait accepté son coming out. Sa mère était tout pour lui.
Il sorta de ses pensées quand des mots sortirent de la bouche du premier ministre, des mots qui lui réchauffèrent le cœur quelques instants.
- Vous savez, derrière votre image d'homme égocentrique et arrogant, vous avez l'air d'une personne bien. Une personne forte. dit-il naturellement.
Jordan ne répondit pas mais sourit, il fixa le vide et soupira.
- C'est bien la première fois que j'entend ce genre de paroles pour ma personne.
Volta vint au pied de Gabriel et s'endormît. Jordan sourit face à ça et se leva pour s'approcher de la boule de poil. Il la caressa doucement. Le premier ministre observa la scène sans rater une miette, c'était la première fois qu'il voyait son rival aussi doux, aussi calme. Les traits de son visage étaient si apaisés, il n'y avait aucune crainte, aucune agressivité, le visage de Bardella semblait tellement beau au yeux de Attal à cet instant.
Jordan resta comme ça pendant 5 minutes puis partit mais une voix l'interrompit.
- Monsieur Bardella, il me semble que vous avez oublié votre veste. dit- il en lui la tendant.
- Gardez la, elle vous va parfaitement bien, elle s'harmonise bien avec vos yeux monsieur Attal. Dit-il en souriant. Puis il partit en laissant seul le plus vieux.
Gabriel observa Jordan jusqu'à qu'il aie disparut dans l'obscurité de la nuit. Il regarda la veste puis sourit et sentit son odeur. Il était surpris certes mais il ne pouvait s'empêcher d'être heureux avec la veste de son rival dans les mains. Il enfila la veste puis partit du parc avec Volta.
Jordan perdit de vue Gabriel et se dirigea vers chez lui. Il arriva devant chez lui et ouvrit la porte. Il rentra chez lui et se mit en pyjama , il s'endormit avec le sourire au coin de ses lèvres de cette rencontre assez inattendue avec le premier ministre.
Il était entrain de lire, quand il entendit sa mère criant de douleur, le petit se leva paniqué. Il assistait à la scène la plus choquante de sa vie, sa mère en sang sous les mains de son père bourré. Le petit serra le poing.
- Lâche maman ! Sale merde. dit-il la voix énervée mais brisée par la peur.
- Sinon tu vas faire quoi Jordan ? Me frapper ? Je suis désolé mais les pédales de ton genre, ils n'ont aucune force. Dit-il en rigolant et frappa de nouveau la femme apeurée.
- Jordan ! Cours loin, ta vie avant la mienne ! Je t'en supplie. Dit-elle en pleurant. Le cœur de Jordan se serra.
Il prit le vase à côté de lui.
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Notre Amour Face À l'Opposition
FanfictionLe premier ministre Monsieur Gabriel Attal et son rivale Monsieur Jordan Bardella le jeune député européen. Des débats violents entre les deux hommes d'un parti opposé prêts à la victoire des élections législatives. Deux jeunes hommes en tête de lis...