Notre Amour Face À l'Opposition

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Le débat commença et les deux jeunes hommes étaient déchaînés, ils étaient prêts à tout pour se faire entendre ! Entre immigration, économie, écologie et la jeunesse, il y avait pleins de sujets intéressants pendant ce débat mais il n'y avait pas que ça.

Les mots violents et très francs étaient présents mais il y avait une chose qui pouvait les tromper, leur regard entre le plus jeune avec ses yeux pétillants envers le plus âgé, son sourire qui faisait ressortir ses fossettes à chaque fois que l'homme parlait. Gabriel Attal n'était pas mieux son regard disait beaucoup de chose entre la haine et le désir qu'il avait envers Jordan Bardella.

Le débat se termina, Jordan soupira et rangea ses notes correctement dans son sac, lorsque le premier ministre vint à lui et lui serra la main en souriant.

- Merci pour ce débat enrichissant à vos côtés monsieur Bardella ! dit-il avec politesse

- C'est à moi de vous remercier monsieur Gabriel Attal.

Leur poignée de main persista et la main du plus vieux glissa doucement, très doucement sur le poignet de Jordan, leur regard se croisèrent, le désir dans les yeux de Gabriel et la panique dans les yeux du plus jeune.

Jordan retira violemment la main de l'homme en face de lui puis il partit le plus rapidement possible.Il n'aimait pas ça, il savait très bien ce qu'il avait ressenti, il avait bien senti le frisson qui traversait sa colonne vertébrale suite à la main glissante de monsieur Attal.Il ne pouvait pas ressentir ça pour un homme surtout pas pour l'homme qui détestait le plus. Il ne voulait pas ressentir de l'amour, il s'était promis de ne jamais tomber amoureux, l'amour blesse, l'amour pourrit.

Gabriel Attal était seul, seul après cette interaction physique entre lui et son rival, il avait aimé ça, il ne pouvait pas le nier.

Il ne comprenait pas la réaction de Bardella, il ne le comprenait jamais. Il prit ses affaires puis partit, il appela son chauffeur puis alluma sa cigarette électrique et vapota doucement pour se relaxer de ce débat. Il reçu un appel, il regarda son téléphone et vit que c'était Emmanuel Macron.

Emmanuel n'était pas qu'un simple mentor, il était comme un grand frère, comme un père pour lui. Emmanuel l'avait aidé pendant sa rupture avec Stéphane Séjourné qui restait d'ailleurs très mystérieuse, il l'avait récupéré à la petite cuillère, Gabriel n'était plus rien, il ne vivait plus et il se laissait mourir mais Emmanuel l'a sorti des griffes de ce monstre qu'on appelait « Le chagrin d'Amour ».

Il sourit puis décrocha

- Bonjour Emmanuel ! dit-il en souriant

- Bonjour Gabriel, bravo pour ce débat, tu as été parfait sache que tu m'épates de jour en jour continue comme ça ! dit-il avec une bienveillance qui réchauffa le cœur de Gabriel.

- Merci beaucoup Emmanuel ça me fait plaisir ce genre de paroles surtout venant de toi !

- Tu as atomisé Bardella, je suis fier de toi Gabriel sache le !

- Si j'en suis là, c'est grâce à toi Emmanuel ! dit-il ému

- Je t'interdis de dire ça si tu en es là c'est que tu as travaillé d'arrache pied pour, je t'interdis de dire que si tu es arrivé là c'est grâce à moi Gabriel. dit-il d'un ton légèrement autoritaire.

Ils parlèrent et le chauffeur arriva enfin.

- Je vais te laisser, mon chauffeur est arrivé on se revoit demain ? dit-il à son mentor

- Bien sûr Gabriel, bonne soirée à toi, repose-toi bien !

- Passe une bonne soirée aussi Emmanuel, à demain !

Il monta dans la voiture, enleva doucement sa cravate et indiqua au chauffeur de le ramener chez lui.

Il arriva enfin chez lui, il remercia poliment son chauffeur puis descendit de la voiture.Il se dirigea vers chez lui et ouvrit la porte.

Une petite boule de poil noire arriva à ses pieds toute joyeuse, Volta la meilleure amie de Gabriel, elle était joueuse, douce , adorable et surtout magnifique. Pour Gabriel, son chien n'était pas qu'un simple animal, c'était un enfant sur qui il devait prendre soin,car pour lui « votre animal de compagnie c'est une partie de votre vie, mais pour lui vous êtes toute sa vie ».

Il caressa la clé de son bonheur et rentra complètement chez lui. Il regarda le sol car il avait marché sur quelques choses, il s'abaissa et il aperçut une lettre, il l'a prit et regarda l'auteur de ce courrier surprise.

« l'homme de ma vie, tu me manques »
Stephane

Gabriel fronça les sourcils, il ne chercha pas à s'intéresser au contenu de la lettre, il l'arracha puis la jeta. Il soupira énervé. Comment a t'il put osé revenir comme ça après 6 mois de séparation douloureuse ? Comment est ce possible d'avoir autant de culot en sachant qu'il avait fait une chose impardonnable. Gabriel était clairement énervé et avait besoin de se changer les idées, il se change et mit un simple jogging noir et d'un t-shirt blanc assez large, il regarda Volta.

- Ma fille, on va se promener ? dit-il d'une voix douce et apaisante.

Il se dirigea vers elle, lui enfila son harnais puis sortit avec. Le vent frais de la nuit caressa le doux visage du premier ministre, il respira l'air frais et puis se détendit complètement, il arriva au parc de sa ville puis détacha Volta pour la laisser profiter de sa balade nocturne. Il était clairement amusé de la réaction de son animal, elle courut partout mais elle suivait son maître.

Gabriel s'assit sur un banc puis contempla la beauté de la nuit, la lune en croissant puis les étoiles magnifiques, Il aimait contempler les étoiles, il trouvait ça trop beau puis auparavant à sa jeunesse cela le détendait avant de tomber dans les bras de Morphée. Son corps tremblait légèrement à cause du froid, il regretta immédiatement de ne pas avoir pensé de prendre au moins une veste. Il soupira puis il sentit d'un coup une sorte de chaleur sur ses épaules. il leva les yeux et tomba sur une grande silhouette qu'il reconnaît immédiatement.

- Monsieur Bardella ? dit-il perturbé par la présence du jeune député européen.

- Vous avez froid je me trompe ? j'espère que j'ai réussi à vous aider.

Gabriel regarda son épaule et aperçu la veste de Jordan, il sourit inconsciemment et il sentit le doux parfum de Jordan.

- Euh oui, merci à vous Bardella. dit-il un peu gêné de la situation.

- Pas besoin de me remercier Monsieur Attal. dit-il en s'asseyant à côté du plus vieux.
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VOILÀ POUR LE CHAPITRE 2 🫶🏻, j'espère que cela vous plaira ! je remercie bien évidemment bbchougaby pour la correction de chaque chapitre et pour son aide incroyable sur certaines choses 🙏.
J'essaye de faire de mon mieux j'espère que c'est bien :).

Bonne soirée à vous 🎀