- À quoi bon vouloir une rançon pour moi alors que mon cousin pourrait se charger lui aussi des affaires ? Pensa Maomao à voix haute.

- De quoi tu parle ? Demanda Jinshi poser contre la fenêtre de la chambre de l'apothicaire.

- Quesque vous faites ici !? Lacan est rentré !

- Tempis il me verra pas ! Affirma Jinshi .

Seulement, peu à peu des bruits de pas se firent entendre et...

- Quesque vous faites ici de nouveau ? Demanda Lacan voyant jinshi poser devant la fenêtre de sa fille chérie.

- Je...

Un regard de Maomao suffit à ce que Jinshi s'éclipse le plus rapidement possible.

- Quelle casse-pieds celui ! -
pensèrent les deux hommes.

- Il faut que je baricade toutes les fenêtres ?! S'exclama Lacan. Qu'il essaye d'entrer s'il le veut mais il ne pourra plus !

- Et bien, et bien il a le don de l'énerver - Pensa Maomao.

- Du nouveau sur la tentative ? Demanda Maomao .

- Non. Mais espérons que ce ne soit pas le benêt qui te tourne autour . Répondit Lacan en partant.

- Jinshi ? Essayer de m'enlever ?-
Pensa L'apothicaire.
- Belle hypothèse mais pourquoi faire une chose pareille ? Parce qu'il m'aime. BAAA que c'est mielleux et dégoûtant je préfère même pas y penser ! -

A

Au fur et à mesure des jours qui suivent Maomao remarqua qu'il y avait plus de personnel dans la maison, plus de garde à l'extérieur et que bien que les fenêtres ne soient pas barricadées chaque garde était assigné à une fenêtre. Lacan était cloîtré dans son bureau essayant d'avancer sur la tentative de kidnapping de Maomao, il ne pouvait pas laisser quoi que ce soit se passer sans qu'il le sache . Trop de choses se passait dans cette maison sans qu'il le sache.

Maomao ne pouvait plus supporter d'être enfermée dans sa chambre sans même pouvoir aller dans le jardin. Sa maison lui manquait, le cartier des plaisirs lui manquait, il fallait y retourner. Ni une ni deux au milieu de la nuit l'apothicaire alla au cuisines et prépara des brioches fourrés qu'elle offra au gardes le lendemain . Sans surprise les gardes tombèrent de sommeil, un somnifères avait été glissé dans chacune des brioche et Maomao en profita pour sauter par sa fenêtre et courir aussi vite qu'elle le pouvait au cartier des plaisirs.

Là bas Maomao se rendit au palais vert de gris où elle fit accueillis et inviter à boire le thé par ses sœurs. Dans sa tenu d'apothicaire, personne ne se doutait de qui elle était vraiment et cela lui allait très bien. Malheureusement la mère Macrelle débarqua alors dans le salon où Maomao était avec ses sœurs et informa que Lacan était ici. Maomao couru a l'étage et leur dit qu'elle repasserais, de la du haut d'une des chambres vide du palais vert de gris, Maomao ouvrit la fenêtre de celle-ci contemplant qu'elle ne s'était pas tromper. Cette fenêtre ne menait à rien, on pouvait juste observer un tas de linges pendu sur des fils, eux mêmes accrocher entre le palais vert de gris et une autre enseigne. Une ruelle que Maomao aimait nommer "l'envers du décor". Entendant Lacan demandant où était sa fille, Maomao n'avait d'autre choix que de sauter en espérant que ce linge amortirait sa chute.

- Aller a trois ! -

- Où est Maomao ! Criais Lacan.

- un -

- Pas ici ! Répondit la tenancière.

- deux -

- Alors laisse moi vérifier l'ancêtre ! S'exclama Lacan.

- Et trois ! -

D'un geste Maomao sauta , tombant à travers le linge sa chute fut amorti même si elle allait avoir un bleu. Maomao devait partir de cette ruelle !

- Mais pour aller où ? -

Si Lacan cherche Maomao elle ne peut pas courir les rues comme ça, allé chez Luomen ne servirait à rien car Lacan y ira de toutes façon et elle ne peut pas retourner au palais vert de gris Lacan y retournera .

- Je suis dans une impasse ... Soupira-t-elle

Plongée dans ses pensées Maomao chercha une échappatoire quelconque et se mit à courir de toutes ses forces en direction du centre du cartier des plaisirs, longeant chaque étals, chaque bâtiment. Elle ne pouvait pas se permettre une seule seconde de répit.

Alors que Maomao, bien qu'à bout de souffle, courrait de toutes ses forces sans regarder devant elle, celle-ci s'heurta a un passagers. Esquissant une excuse en se relevant , Maomao regarda son interlocuteur et compris que c'était la fin. Devant elle souriant se tenait Lahan*, le cousin/frère de celle-ci.

*Lahan est le cousin de Maomao et le neveu de Lacan . Lacan a adopter Lahan qui est donc le "frère" de Maomao.

- Ah...Tu m'as pister ? Demanda-t-elle.

- Je faisait des emplettes vois-tu. Lui répondit-il.

- C'est sympa mais il se maque de moi-

- T'es pas obligé de me ramener .

- Tu crois ? Moi je pense que si je ne te ramène pas à la maison, je vais me faire tirer les oreilles. Annonça Lahan.

Maomao était prise au piège et n'appréciait pas cette situation.

- Mais dis-moi, tu compte aller où comme ça ? Demanda Lahan.

- tu n'es pas ! -

L'absence de réponse de la part de Maomao fit encore plus sourire Lahan .

- Cette fois on rentre . Fugueuse. Fit Lahan avant de mettre sa main sur le dos de Maomao pour la ramener sur la bonne voie.

Aucun mots ne circulait et Lahan essaya de lancer une discussion :

- Tu sais il en a fait des choses pour t'avoir...

- Il parle du vieux fou ? - S'interrogea Maomao.

- hein... fit-elle en tournant la tête.

- C'est quoi cette réponse ?

- Je sais parfaitement tout ce qu'il a entrepris.

- Alors tu devrais savoir parfaitement que tu ne peux pas fuir ta famille. Répondit Lahan.

-Famille hein...-

- J'ai quand même la nette impression que ma mère me haillis.

Lahan ne pouvait pas le nier ; la mère de Maomao n'a jamais semblé intéressée par sa fille par le passé, même si maintenant que sa mémoire lui joue des tours elle ne doit sûrement plus rien entreprendre.

- Quoi que tu dises, j'ai été élevée au palais Vert de Gris, les courtisanes mon donné le sein, mon grand oncle m'a appris à lire et écrire et j'ai travaillé à la cour intérieure et extérieur. En conclusion cette "famille" n'a aucune de mes valeurs.





Peut-on se sauvé sans tomber ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant