- Je n'avais pas réalisé... Fit Jinshi l'air peiner.

- Il se sent coupable -

- Enfin, ce n'est pas votre faute.

Maomao ne savais que trop ce que Jinshi ressentais, de la compassion, de la pitié, sûrement un mélange des deux, elle ne comprenait pas. Après ces mois et cette année passée chez Lacan, Maomao avait oublié les petits plaisirs du quotidien qu'elle avait à la cour intérieure, elle ne se rendait pas compte que l'intendant était une personne bien meilleure qu'elle ne le pensait. Une personne rempli d'empathie et qui comprend les émotions des autres bien plus que ce que MaoMao n'est capable. C'est pour cela que Maomao souria a Jinshi.

Voyant un sourire léger mais plein d'émotions se dessiner sur le visage de l'apothicaire, l'intendant ne pu s'empêcher de penser qu'elle était malade, c'était impossible que Maomao lui sourit. Et ce regard qu'elle lui faisait...il ne pourrait supporter plus longtemps. Du moins son petit cœur en est incapable.

Lorsque les premières gouttes de pluie tombèrent sur la tête sur les têtes de Maomal et Jinshi , il était temps de rentrer.

- Rentrons il pleut . Fit Jinshi dans un mélange d'émotions.

- Oui.

Alors que nos deux amis se dirigeait en direction de la maison de Lacan, ils tombèrent sur Suilen, la servante personnelle de Jinshi, qui leurs parla :

- Shaomao ?! Mon dieu c'est bien toi mon enfant !

- Oui effectivement.

Jinshi avait donné à Suilen un jour de repos car il ne serait pas là et celle-ci en profita pour faire un tour en ville. Au détour d'une conversation peu intéressante, Suilen allait commettre une erreur en pensant à voix haute...

- C'est bien la première fois qu'il s'entiche autant d'un de ses jouet... Soupira la vieille dame en partant.

- Jouet ? Fit Maomao en regardant Jinshi.

- Non.. tu...

- Mon seigneur je pense que j'ai compris. Je vais pouvoir retourner de moi même à la résidence La . Déclara Maomao sans une once de compassion.

Notre cher intendant ne pouvait rien faire pour sa douce qui était parti seul dans la pluie, dans le noir, dans le froid et dans le soir, pour retourner "chez elle". Évidemment Maomao n'était pas un jouet pour Jinshi, loin de là elle valait, mille fois plus que n'importe quel petit jouet à ses yeux. Mais maintenant la phrase était dites, le mal était fait, et le doute était semé, la confusion de même.

En rentrant chez elle des gardes fouillèrent Maomao en lui demandant où est-ce qu'elle était passée, évidemment il pensait qu'elle n'avait disparu il n'y a que une demi-heure mais en réalité c'est parce qu'il ne s'en était rendu compte qu'il y a une demi-heure, elle était parti il y a trois heures déjà. Et pour seule réponse Maomao parti dans sa chambre, sans donner la moindre paroles au gardes : elle était triste.

- Quel idiot. Fit Maomao en s'endormant, non sans colère, sur son lit.

De son côté Jinshi n'arrive pas à dormir il était peiné qu'une telle confusion et pu prendre place.

- Vous pouvez retourner la voir vous savez, il vous reste encore deux jours ! Lui souffla Suilen malicieusement.

Il n'était pas du genre abandonné et s'est vite laisser conquérir par cette nouvelle idée.

Alors que Maomao restait dans sa chambre toute la matinée, quelqun toqua, a sa ... fenêtre ?

- Oh non pas lui ... S'exclama Maomao en regardant par delà la fentes des volets.

- Tu n'es pas obligé d'ouvrir. Ce n'est pas ce que je te demande . Fit Jinshi.

- Je ne comptais pas le faire . -

- Tu n'es pas un jouet Maomao ! Fit Jinshi.

- Et la fois où vous m'aviez vous même dit que j'étais un pion ?! Répliqua l'apothicaire.

- Tu l'étais au début mais ...

- Mais quoi ?! Maintenant je ne vous sert plus en apothicaire, alors je vous sert pour vous divertir c'est ça ?! S'exclama Maomao.

- Je ne serais pas aller te chercher chez Lacan , je ne t'aurais pas pris à mon service et acheter au palais Vert de Gris si tu n'étais qu'un pion ! Argumenta Jinshi.

D'un geste rapide et violent, Maomao ouvra les volets et la fenêtre de sa chambre qui menait vers un angle mort de la surveillance de Lacan . Elle se pencha vers Jinshi les yeux larmoyant mais retenant ses larmes.

- Alors pourquoi ?! Demanda l'apothicaire.

S'approchant doucement de l'apothicaire Jinshi mit sa main contre sa joue de sorte à la caresser.

- Et voilà qu'il recommence à faire son gamin dans un situation sérieuse... Il croit qu'on va tout lui passer parce qu'il est beau ! Toujours à faire semblant de...-

D'un geste vif Jinshi embrassa l'apothicaire. Prise de panique la jeune fille répondit aussitôt au baisers mettant ses bras autour de son cou . Lorsque leurs lèvre se détacherent Jinshi répondit enfin à la question de l'apothicaire :

- Parce qu'en jouant trop avec le feu, on finit par se brûler.

- Vous avez pas le droit de...

Sans finir sa phrase Maomao fut interrompu par un nouveau baisers qui jaillissait sur ses lèvres.

- Vous êtes fou . Lâcha Maomao.

- Et amoureux. Compléta Jinshi.

Jinshi dans une enlaçade, mit sa tête au creux du ventre de Maomao pour chercher réconfort.

- Il m'exaspèrait, mais était toujours la quand j'en avait besoins. Il avait un caractère de gamin , mais ça le rendait unique. Il était jaloux , mais il était amoureux ...- Pensa Maomao avec un doux sourire. - Le pire, c'est que moi qui pensait avoir du mal à identifier ce sentiment, je suis première à le comprendre et à l'adopter -

- Vous allez me rendre folle ! Gronda l'apothicaire. Vous pouvez pas être amoureux d'une servante !

- Officiellement je suis amoureux de la descendante du clan La qui est une noble. Répondit Jinshi.

- Vous ne pouvez pas vous marier avant l'empereur !

- J'attendrais... Fit Jinshi.

- Lacan ne voudra jamais. Affirma Maomao.

- Est-ce que sa fille le veut ?

- Il marque un point -

- Si je dis non ?

- Et bien... Tu feras de moi l'homme le plus malheureux du monde et tu resteras ici jusqu'à la fin de tes jours. Fit Jinshi.

- Et si je dis oui ?

- Tu seras l'apothicaire la plus heureuse de tout les temps !

- 愛してます 。

Peut-on se sauvé sans tomber ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant