4 novembre, 20h30, hôpital Lincoln
Miami beachHADRIANN MORAVEK
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Erostrate : Ce mot littéraire désigne toute personne prête à n'importe quel acte, y compris criminel pour la postérité.
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Aria reposant dans le brancard de l'ambulance, j'ai décidé de porter Luz moi-même. Ils ont bien voulu m'en dissuader, mais depuis que je l'ai trouvé inconsciente, mon corps n'a pas quitté le sien.
Dès que j'ai compris ce qu'il se passait, j'ai enfourché la moto d'Hares qui venait d'arriver au Black-Burn et j'ai foncé jusqu'à sa localisation. La voiture était encastrée dans un poteau, des passants choqué par la scène ont appelé les pompiers.
J'ai poussé tous les curieux qui formait un cercle autour de Luz, tel un spectacle de foire, puis lorsque les médecins sont arrivés pour les transporter, j'en ai assommé un qui voulait m'éloigner.
Le shérif dressler a dû intervenir, ordonnant que l'on me laisse transporter Luz moi-même.
C'est à bord de la voiture de police que je suis arrivé à l'hôpital.
Maintenant, je tourne dans l'ail ou travail ma tante, hors de question de laisser un autre médecin l'approcher. Luz repose dans mes bras, inconstante, fragile et les trait du visage soucieux.
Je pousse la porte du cabinet de ma tante en posant délicatement Luz sur le fauteuil prévue pour les auscultations. Julia vient immédiatement à ma rencontre, prenant tout de suite la situation au sérieux, elle prend son stéthoscope en main.
- Que s'est-il passé ? Me demande-t-elle tout en vérifiant ses constantes vitales.
- Sa voiture a heurté un poteau après qu'un malade lui a tiré dessus.
Julia s'arrête une seconde, elle se tourne vers moi le visage ahuri.
- Quoi ? C'est une blague ?
Je ne lui réponds pas, perdu dans mes pensées. Les bras croisés, je regarde le petit corps de Luz. La voir comme ça, me rappeler sa voix paniquée au téléphone, fait monter une dangereuse colère en moi. Mon sang commence à bouillir et les muscles de mon visage se contractent.
- Elle a un léger choc à la tête, mais aucune commotion. C'est superficiel, mais son rythme cardiaque et sa respiration sont trop élevés, ça fait augmenter sa tension.
- Et donc ?
Ma tante retire son appareil du poignet de Luz avant de se tourner vers moi.
- Je vais lui administrer un léger sédatif pour la calmer, il lui faut du repos de toute manière. Je vais lui faire passer un scanner pour être sûr qu'il n'y a rien de cassé et aucunes autres complications au niveau pulmonaire.
Tous ses mots me donnent mal à la tête. Je n'arrive qu'à me focaliser sur les plus importants, ceux qui angoissent automatiquement à leur entente.
Scanner, complication, pulmonaire.
Je me concentre pour respirer tranquillement, essayant de me calmer. Laissant ma tante faire son travail, je sais que je ne peux pas rester ici. J'ai besoin d'agir, de fumer, de retrouver ce fils de pute, de marcher, enfin bref de faire un truc, n'importe quoi.
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ðœð¡ððð -ðœðªð§ð£ [ ð¡ð ðð€ð£ðð§ðÌð§ðð ðð€ð§ðð«ðð ]
RandomLa confrérie ðœð¡ððð -ðœðªð§ð£ est l'organisation criminelle la plus connue sur l'île de Miami Beach. Trafique en tout genre, personne ici ne boit, ne fume ou ne fait la fête sans qu'un membre de la confrérie n'y soit impliqué. ðððð§ððð£ð£ ð...