The obsessive killer of New Orleans [RadioApple]

Chapitre 9 : [A sweet morning]

Quelques jours passèrent. Le quotidien du couple était toujours le même. Partir au travail pour Lucifer, emmener Charlie à l'école le matin, et se retrouver au commissariat le soir pour la débauche du père de famille. Et vint le jour où la police scientifique arriva finalement au commissariat pour récupérer les preuves et aller les examiner. Lucifer se réveilla totalement surexcité. Il était celui qui devait donner les preuves, et il était déjà prêt, 1 heure à l'avance. Même Alastor n'était pas encore levé. Nous étions samedi, et Charlie dormait elle aussi. Lucifer était tout habillé, et revint sur le lit, secouant doucement le corps de son mari, qui grogna en se faisant réveiller.

"Mh... Quoi..?" râla-t-il de sa voix grave du matin.

"Alastor ! C'est aujourd'hui que je vais donner les preuves qu'on a trouvées !!" il parlait fort, bien trop fort pour les oreilles sensibles d'Alastor au réveil.

"Tu m'as réveillé juste pour ça..?" grogna-t-il, mettant sa tête sous un oreiller.

"Oui !! Tu viens avec moi ?" il continuait de le secouer.

"Non..." râla-t-il, sa voix étouffée par le coussin sur sa tête.

"Oh, Al ! S'il te plaiiiit !" il le secoua plus fort.

"Mmh... Mais laisse-moiii..." râla-t-il une nouvelle fois.

"Mais alleeeez !" il fit la moue.

"Nooon... Je dois rester surveiller Charlotte, Lucifer..." dit-il, se réinstallant confortablement dans les draps.

"Ppff... T'es pas cool..." ronchonna le petit blond.

Il se rallongea à ses côtés, marmonnant dans sa barbe. Alastor ouvrit un œil pour le regarder en train de parler à son canard en peluche. Il sourit à cette vue, et il referma les yeux, avant que son cher mari ne vienne s'affaler sur lui, le dérangeant une nouvelle fois.

"Alastor ?" demanda-t-il, en chuchotant bien trop fort.

"Quoi, encore..." râla-t-il une énième fois.

"Est-ce que tu m'aimes ?"

"Mais... Pff... Tu as le chic de me faire chier dès le matin, pour rien, toi..." il repoussa le blond. "Laisse-moi dormir..."

"Mais Al ! Allez ! Est-ce que tu m'aiiiimes ?" il mit son visage à quelques centimètres du sien, lui faisant les yeux doux.

Alastor leva légèrement ses paupières en soupirant d'agacement.

"Oui, je t'aime. Mais actuellement, je te déteste de perturber mon sommeil..." dit-il, se retournant dos à son petit mari.

"Moi aussi, je t'aime !" dit le petit blond bien trop fortement, se rapprochant une nouvelle fois du corps du brun. "Je peux avoir mon bisou, dis..?" demanda-t-il de sa petite voix.

"Lucifer..." dit-il sur un ton rempli de reproches.

"Allez, s'il te plait... Juste un petit bisou..." quémanda-t-il, grimpant sur le corps de son mari, le retournant sur le dos.

"Tu m'agaces." lui dit-il, se frottant les yeux en soupirant fortement.

"Oui, mais tu m'aimes !" il lui offrit un grand sourire.

"Malheureusement..." répondit-il, un sourire provocateur aux lèvres.

Lucifer fronça les sourcils en faisant une tête d'enfant, et s'assit sur le bassin de son homme, croisant les bras. Ce dernier soupira une nouvelle fois, posant ses mains sur les cuisses du blondinet. Il sourit doucement et caressa doucement ses cuisses avec ses pouces.

"Bon, tu le veux ton bisou ou pas ?"

"Non... Tu m'as vexé..." il détourna le regard, d'un air faussement hautain.

Alastor eut un petit rire.

"Bien, dans ce cas, je retourne dormir."

Le brun ferma les yeux une nouvelle fois, et Lucifer le regarda.

"Et tu oses ne pas me forcer à avoir mon bisou du matin ?" dit-il, choqué.

"Tu ne veux pas, je ne vais pas insister."

"Et parce que je dis non, toi tu penses que je veux pas ?" dit-il, outré.

"Mais Lucifer, c'est le but d'un "non" de ne pas vouloir..." répondit Alastor, rouvrant les yeux.

"Mais je veux mon bisou, moi..." il fit la moue.

"Aah... Et bah viens là." il haussa les sourcils.

Lucifer eut un grand sourire et se pencha sur le corps de son mari, déposant doucement ses lèvres contre les siennes. Ils mouvèrent lentement leurs lèvres ensemble, et le petit blond déposa ses mains sur les joues brunes de son chéri. Alastor sourit et remonta doucement ses mains vers le fessier du policier, qui intensifia le baiser face à ça. Le brun lui malaxa doucement à travers le tissu épais de son pantalon de police, en rapprochant son corps du sien. Puis, se retira du baiser en souriant.

"Et maintenant, va travailler et laisse-moi dormir." dit-il.

"Mais..." il soupira, déçu. "Pas déjà..."

"Si."

Lucifer soupira de frustration et se releva alors. Il revint pour voler un dernier baiser à son mari, et repartit ensuite, fuyant les remontrances qu'il risquait de recevoir. Le brun soupira, et se rallongea correctement en souriant. Il était en sûreté, il ne risquait rien et était confiant. Il replaça la couverture sur son corps, et se rendormit quelques minutes après.

Le policier lui, roulait doucement en respectant les vitesses limitées, ainsi que les feux et les panneaux. Après tout, il était policier, il ne pouvait pas se permettre de ne pas respecter les priorités. Il alluma la radio de sa voiture et de la musique reposante vint jusqu'à ses oreilles. C'était la musique parfaite pour un début de matinée. Il sourit en soupirant de bonheur. Cette journée commençait merveilleusement bien. Il allait enfin pouvoir donner les preuves qu'il avait mis des années à avoir, ils allaient pouvoir les analyser, et enfin trouver l'identité du Tueur des Cœurs ! Il souriait joyeusement, et se mit même à chantonner l'air de la chanson qui passait et envahissait l'intérieur de sa Berline noire. Pouvoir arrêter ce tueur était son objectif principal depuis bien longtemps. Il s'en était pris à son propre père une dizaine d'années auparavant. Et c'était ça qui l'avait décidé à rentrer dans la police. Mais il n'avait jamais raconté cette histoire à personne, se contentant simplement de dire que son père était mort d'un accident de voiture. Elle était là, sa motivation à mettre derrière les barreaux ce malade.

Lucifer se gara au parking, et descendit de la voiture, se dépêchant, étant un peu en retard. Embrasser son mari s'était avéré durer bien plus longtemps qu'il ne l'aurait cru. Il entra dans le bâtiment en trottinant, et en arrivant à l'endroit tant convoité, il fut surpris de voir tous ses collègues dépités et agacé. Il s'approcha de son ami qui était en compagnie d'Husker.

"Eh, Anthony, Husk. Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi vous tirez tous cette tête ?" demanda-t-il.

Les deux hommes relevèrent leurs regards vers le nouvel arrivant, et Anthony semblait ne pas vouloir dire au petit blond ce qu'il se passait. Ce dernier fronça les sourcils, attendant une réponse à sa question. Ce fut donc Husk qui prit la parole.

"Les preuves que vous avez trouvées. Elles ont disparu..."

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~