Aleyna : mon amour interdit

11.

Je me réveille en sueur dans mon lit. Je venais de faire un cauchemar sur mon père, horrible.

Ma gorge et mon ventre se serrent, j'arrive plus à respirer, j'étais entrain de faire une crise d'angoisse. Après quelques minutes, j'ai repris mon souffle.

Il devait être 3-4 heure du matin. Je suis sortie prendre l'air un peu.

J'ai mis mes écouteurs et ma musique. C'était devenu ma petite routine quand j'arrivais pas à dormir, sortir marcher.

Je me suis assise sur un banc, j'ai coupé la musique et j'ai commencé à réaliser. Réaliser toute cette histoire avec mon père.

Même si je ne l'avais pas vu depuis 8 ans, je me faisais quand même l'idée que ce soit un homme bien, mais c'était tout le contraire.

J'ai sentis les larmes rouler sur mes joues toutes seules. J'arrivais pas à m'arrêter de pleurer, comme ça, toute seule sur un banc à 4h du matin jpp. Je me suis levée pour rentrer, dans une rue pas loin de mon quartier, je croise Aslan qui m'arrête.

Aslan : Ley ? Qu'est-ce q- tu pleures ?

Je baisse la tête de honte et essuie mes larmes.

Aslan : oh ! regarde moi ! il se passe quoi là ?

Moi : rien de grave, laisse moi rentrer..

Aslan : ptn dis moi c'qu'il ce passe

Moi : rien je t'ai dis

Aslan : arrête tu vas pas m'faire croire que tu chiales pour rien, pourquoi t'es dehors à cette heure là même ?

Moi : j'arrive plus à dormir..

Aslan : qu'est-ce qu'il va pas Ley

Moi : c'est mon père ..

Aslan : tu veux en parler ?

Moi : non merci t'inquiète..

Aslan : ok, j'te ramène chez toi, viens

Il m'a raccompagné jusqu'à chez moi. Je me suis couché un peu après.

La rentrée est passé, un soir, j'étais entrain de rentrer à pied chez moi, et je sens une présence derrière moi.

Je me retour et je vois Riyad. Ça devait faire un mois que je ne l'avais pas vu, et il ne m'avait pas manqué.

Il se rapproche de moi et me prend le bras.

Moi : lâche moi

Riyad : y'a plus l'autre pour venir te sauver L'cul là hein ?

Moi : dégage Riyad j'veux pas parler avec toi

Riyad : je t'avais dit que j'en avais pas fini avec toi

J'essaie de me débattre mais j'y arrive pas.

Riyad : vas y viens

Il commence à me tirer vers l'opposé de mon quartier. Je me débat encore.

Riyad : arrête de bouger suis moi avant que je t'en colle une

Il est malade lui ? J'ai continué à me débattre en vain, et d'un coup sans que je le voie venir, il m'a mit un coup de poing dans la mâchoire.

Riyad : c'est bon là ? T'arrête de bouger ?

J'avais trop mal sah, je réalisais pas sur le moment ce qu'il venait de faire.

Riyad : vas-y avance sale keh

Moi : j'irai nul part avec toi

Riyad : t'en reveux une ?