Aleyna : mon amour interdit

4.

Fini les vacances, retour à la réalité (j'ai envie de pleurer). On est lundi et j'en peux déjà plus des cours. En plus de ça, je suis à côté d'Aslan en français.

Moi : vzy décale ton bras

Aslan : il va finir dans ta bouche si tu la fermes pas.

Il est entrain de dormir sur la table, nan mais il se crois où ptn.

Moi : vraie question, qu'est ce que tu fou au lycée toi ?

Aslan : j'ai été accepté nul par, mais je pense j'vais lâcher le lycée hein

Moi : je me disais bien, mais t'as pas 16 ans toi, c'est pas possible

Aslan : nan j'ai 17 ans, 18 en janvier, j'ai redoublé ma 6e

Je sais pas ce qu'il a bouffé au petit déjeuner ce matin pour qu'il parle autant comme ça, mais c'est appréciable.

Moi : t'as pas dormi ou quoi cette nuit

Aslan : nan j'ai pas dormi, bien joué sherlock, est ce que tu peux fermer ta bouche maintenant ?

Moi : bahh enfaîte y'a pas que moi qui parle là..

Aslan : qu'est ce que tu veux ?

Moi : pourquoi t'as pas dormi ?

Aslan : parce que mes sœurs ont fait des cauchemars, du coup elles ont dû dormir avec moi

Moi : elle était pas là ta mère ?

Aslan : nan elle travaillait de nuit à l'hôpital, elle est infirmière.

Je savais pas qu'Alma était infirmière, la pauvre ça doit être compliqué..

*

Quelques jours apres, j'étais entrain de faire mes devoirs quand je reçois un message.

Alma : selem ma fille, ça va ? Est-ce que tu pourrais me garder mes filles ce soir s'il te plaît ?

Bien sûr j'ai accepté, j'aime trop les enfants. Alors j'y suis allé vers 18h. J'ai toqué chez elle et c'est Aslan qui m'a ouvert, quand il m'a vu il a froncé les yeux.

Aslan : qu'est-ce que tu veux ?

Moi : je peux passer ?

Alma : ahh Aleyna, tu es là !

Moi : ouii, tu peux m'appeler Lyna

Aslan souffle et va dans sa chambre, j'entre dans l'appartement avec Alma.

Alma : Louna, Alya venez !

Les petites arrivent devant leurs mères.

Alma : elle c'est Louna, et l'autre c'est Alya

La plus petite c'est Alya, elle doit avoir 4 ans maximum.

Alma : je vais rentrer vers 23h voir minuit, ça te va ?

Moi : ouii t'inquiète, de toute façon c'est le week-end et j'ai rien à faire

Alma : parfait alors, merci beaucoup, je suis pas aidée avec l'autre là il fou rien