02/07/1995, 17H35, Manoir Potter, Angleterre:
Sirius et Harry parcouraient le Manoir à grande vitesse, passant d'escaliers en couloirs et fouillant avec ferveur toutes les salles sur leur chemin. Il était là, ils en étaient persuadés. Cela étant dit, où se cachait-il exactement ?
"Sirius ! Où sont Daphné et les Greengrass ?" s'enquit soudainement Harry, la fatigue accumulée suite à sa séance d'entraînement intensif ainsi qu'à la course qui suivit le rattrapant.
L'animagus canin se tourna dans sa direction, comprenant aussitôt ce que sous-entendait son filleul à l'aide de cette interrogation. "Tu ne penses pas que..." laissa-t-il en suspens, ses yeux s'écarquillant. Harry hocha la tête, étant parvenu à reprendre son souffle. Il se redressa alors.
"S'ils n'ont pas bougés, ils devraient être... dans le bureau d'Hadrian". Sirius chuchota la dernière partie de sa conjecture, comme si son esprit était frappé par une révélation sans précédent.
"Il est là-bas ! J'en suis sûr !" tonna Harry, s'élançant avec une énergie débordante en direction de la salle mentionnée. Il était talonné de près par Sirius dans sa course, tout aussi déterminé à mettre fin aux recherches et à comprendre ce qu'il se passe.
Ils partirent le plus rapidement possible en direction du bureau, montant les escaliers deux par deux et causant la chute de plusieurs tableaux dans leur sillage. Néanmoins, grâce à cela, ils se retrouvèrent devant la porte en moins d'une minute.
"Prêt ?" demanda Harry. Sirius acquiesça, sortit sa baguette, et fit un signe de tête complice à Harry. Ce dernier ouvra alors brusquement la porte.
Cela fait, Harry se mit à guider sa magie en direction de ses yeux, s'assurant de rassembler le plus d'informations possible. Il trouva immédiatement Daphné, dont il s'assura la bonne santé d'un vif coup d'œil, Ophélia et Fortuna pointer leur baguette en direction d'un inconnu enveloppé dans une longue cape noire. Derrière le duo se cachait Astoria, qui bien qu'elle restait en arrière, ne semblait pas effrayée de l'avis d'Harry. Visiblement, elle avait reconnu le nouvel arrivant dans la pièce. Harry lui-même avait une idée sur l'identité du sorcier mystère.
Le mage dissimulé était calmement assis au bureau d'Hadrian. Il ne dégageait aucune hostilité, et paraissait simplement attendre quelqu'un ou quelque chose.
"Qui es-tu ?", demanda Ophélia d'une voix ferme, juste avant qu'Harry ne s'interpose. D'un geste impérieux, il immobilisa le poignet de la sorcière et lui fit signe de baisser sa baguette. Il répéta alors cela avec les autres sorcières inquiètes.
Le jeune Gryffondor se tourna alors vers le bureau et s'adressa à l'homme masqué : "Oncle Hadrian ? C'était toi tout à l'heure, n'est-ce pas ?", questionna-t-il, faisant allusion à leur récent affrontement.
"Tu t'es beaucoup amélioré, Harry. Je suis fier de toi", répondit une voix grave et familière. Harry y perçut non seulement une pointe de fierté paternelle, mais aussi une mélancolie résonnant des regrets qu'ils avaient évoqués lors de leur combat.
Sans plus attendre, le garçon fit le tour du bureau et serra son oncle dans ses bras. Le mage se leva et le retint avec une force inattendue, titubant légèrement sous le poids de l'étreinte. Sa capuche glissa, révélant un visage marqué par les épreuves.
"C'est bien toi...", murmura Fortuna, s'approchant à son tour. Harry, encore ému, resta un instant blotti contre son oncle avant de prendre ses distances.
"Tu as grandi... encore plus qu'avant !", s'esclaffa Hadrian, le regard pétillant d'une affection sincère. Harry rit, flatté par ce compliment. "Et pourquoi devrais-je m'arrêter ?", rétorqua-t-il avec espièglerie.
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Harry Potter: Le Soldat Vengeur
FanfictionAprès avoir vaincu Voldemort, Harry pensait qu'il pourrait enfin vivre en paix avec sa famille. Enfin, cela jusqu'à ce que son « ami » Ron décide d'ouvrir un peu trop sa bouche. Ainsi débutera une spirale infernale qui mènera Harry à une guerre mond...