> "All of me" de John legend
24 Janvier, à Blackout
J'apporte mon nouveau rapport, il est tout juste 19 heures et je m'impatiente alors que je replace correctement ma cravate bleu sombre à l'aide de ma main droite. En entrant dans la pièce, je ne prends pas la peine de saluer ceux qui m'emploie tandis que leur voix résonne comme s'ils souhaitaient me tenir en laisse. Conneries, il n'y arriveront jamais. Leur visages semblent cachés par le peu de lumière qui éclaire juste une large table en verre horizontale à moi bien que peu m'importe à quoi ils ressemble, je viens juste ramener ma paperasse à propos de mes anciennes Captives.
M: Quand est-il de mademoiselle Edwood ? demanda une voix criarde me faisant me tourner vers celui assis tout à gauche des autres.
Lui: Vous ne me payez pas pour savoir si ses ongles ce sont cassés lors de son dernier brushing mais pour la retrouver chaque soir dans une de mes salles dis-je sèchement en déposant le dossier sur la table.
Z: Parlez nous sur un autre ton monsieur Ross! avertit l'un des leurs sur un ton de mépris à mon égard.
Lui: Sinon quoi ..? osais-je répondre d'un air impassible mes mains retrouvant la profondeur de mes poches. Je n'ai aucun compte à vous rendre et vous non plus.
Ils ont le don de mettre à l'épreuve ma patience et bien souvent je me retiens de leur envoyer ma démission sous leur nez car je sais qu'ils ont besoin de moi tout comme moi j'ai besoin d'eux. Je me retourne alors , me préparant à sortir et m'arrête à une voix plus grave.
R: Nous avons une nouvelle Captive pour vous.
Je hausse un sourcil et me retourne vers eux que je préfère les comparer à des ombres noir plutôt que des visages humains. Mais ma curiosité faisant la différence, j'appuie mon dos contre la porte.
Lui: Je vous écoute répondis-je d'une voix détaché alors que quelque part mon esprit l'est depuis des semaines entière déjà.
M: Rebecca, 25 ans femme d'affaire. Elle tient plusieurs entreprise et fait partit de nos VIP mis en attente, maintenant ses à vous de jouer souffla la voix criarde.
Lui: Quand pourrais-je là rencontrer ? dis-je en prenant déjà la poignée de porte.
R: Demain soir à minuit dit celui d'une voix grave.
Lui: Entendu.
Je sors de la pièce et me rends dans ma salle de jeu car il est maintenant 21 heures et je me dois de me préparer à attendre celle qui ne vient plus depuis des semaines, 3 pour être exact. Ma présence à son défilé à du lui faire peur et elle c'est simplement rendu compte qu'elle ne pouvait pas tenir la route devant moi. Prévisible, bien que l'accident avec la femme que j'ai failli renverser me laisse encore un goût d'anxiété en me demandant jusqu'à aujourd'hui si s'était l'alcool ou non qui guidait ma vision. Un peu des deux me suis-je répéter lorsque j'y repensais. Maintenant dans le noir, un verre à la main et une musique -wicked game de the weeknd- amplifiant les enceintes qui se trouve au quatre coin de la pièce, je ferme les yeux et bascule ma tête sur le dossier de mon fauteuil, le sommeil me prenant presque.
Elle: Bonsoir. Se décidait-elle de dire, brisant ce silence.
Les pulsassions lente et pourtant brute de la musique résonne parfaitement dans ce monde en noir qu'est le mien , j'ai presque l'impression qu'il n'y a plus que ce monde qui existe et pour cela j'ose me détendre en sentant que la première gorger de mon scotch me plonge dans une délicieuse ivresse. Ma raison m'intime de laisser ce verre de coté pour retrouver un sommeil quotidien mais pourtant léger durant lequel parfois je crois sentir une présence sans arrivé à savoir qui s'y cache derrière. Ma main gauche passe alors à l'arrière de ma nuque alors que j'y fais une rotation pour détendre mes derniers muscles ankylosé qui semble résister à chacune de mes demandes. Serais-je devenu rouillé ? J'esquisse un sourire séduisant à cette pensée et dépose sur le bord de la commode, le verre où désormais seul des glaçons laissés à l'abandon s'adonne à fondre. Je souhaite alors me redresser en voulant éteindre le feu de mon esprit qui me joue des tours à me faire imaginer un parfum que je ne connais que trop bien, son parfum qui plus est. Mais qui l'aurai cru, à une voix familière, trop familière je me fige comme sortit d'un mauvais rêve qui m'aurais pris par surprise alors que je ne m'y attendais certainement pas après tant de semaines. Mon monde en noir me jouerai t-il des tours ? Pourtant malgré l'omniprésence de la musique, mes sens ne me trompe pas et je l'a sens tout près.
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Sensual in red and black
RomanceLui: " Ici le tabou c'est moi. Ici je donne de l'interdis, je vends des rêves et dévore vos corps. Il n'y aucune femme que je ne connaisse, il n'y a aucune femme que je ne blesse. Mon plaisir? c'est toi..ce soir ça sera toi et seulement toi. Entre a...