Chapitre 1 :

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Quand j'ai eu dix-huit ans, mon père, Tony Williams, a eu la brillante idée de m'offrir ma première mission en solo. Je devais retrouver une femme d'une quarantaine d'année, elle était suspectée d'avoir voler plus de cinq millions de dollars à un gang que l'on connaissait très bien, c'étaient nos alliés.

Tony a eu l'idée de s'allier aux Black Stones après la mort de ma mère. Ce sont de chouettes types pour être honnête. Ils n'hésiteront jamais pour sauver l'un des Bloods. Cette femme, Julia Thomson, âgée de quarante-trois ans, fait partie d'un gang ennemie des Black Stones. Elle est à la tête même des Folk Nation. Un réseau très dangereux. Mais pas autant que nous, les Bloods.

Malgré la famille dans laquelle je suis née, je n'ai jamais assisté à une seule mission de ma vie. Je savais me battre mais j'avais vraiment la trouille de me retrouver devant cette quinquagénaire.

-          Tu ne peux pas m'envoyer toute seule arrêter cette femme, tu es fou ? dis-je à Tony après son annonce.

-          Tu as dix-huit ans maintenant Rox, tu vas y arriver j'en suis sûr. Me répondit-il d'un air impassible.

-          Je n'ai jamais assisté à une seule mission, et encore moins seule ! Je vais me faire griller. Elle n'est pas bête, elle va voir que je ne suis pas un agent venu pour l'arrêter !

-          Certes, elle n'est pas dupe, mais toi non plus. Je suis le chef, tu n'as pas à contester mes ordres, est-ce clair ? s'écria-t-il.

-          Oui chef. Dis-je sur le même ton que mon paternel.

Après cette chaleureuse conversation incroyablement utile, je suis allée préparer mes affaires. Le jet que Tony a réserver pour mon arrivée à San Diego arrive dans moins de cinq heures. Nous partons donc pour l'aéroport dans deux longues heures. L'aéroport de Los Angeles est à moins de trois heures en voiture. Trois longues heures aux cotés de mon cher et tendre père.

    Super...

......


Nous sommes enfin arrivés à l'aéroport. Le trajet s'est fait plutôt silencieux. Je pense que Tony a bien senti que je ne voulais pas lui adresser la parole. Je dis donc aurevoir à mon paternel et je m'avance vers ce maudit jet avec ma valise et mon sac de voyage en main. A vrai dire je ne sais pas combien de temps je resterai dans cette foutue ville, donc j'ai pris plus d'affaires que nécessaires.

Born To Be EnnemiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant