Born To Be Ennemies

Chapitre 3 :

    Enfin arrivée à San Diego, il est 15h30. Le vol a été plutôt court, il a duré un peu moins d'une heure seulement. Je descends donc de mon jet privé. Prête récupérer mes bagages et me rendre à ma résidence. Mon père détient plusieurs résidences aux Etats-Unis, précisément pour ce genre de situation. Quand un membre du réseau part en mission dans un autre état, il peut loger une des résidences.

    Une fois lavée et habillée en agent de la CIA, je n'oublie pas mes faux papiers et mon équipement avant de me rendre chez Julia. Dans la voiture que mon paternel a pris soin de me laisser devant l'un de ses nombreux logements, je repense encore une fois à cette soirée.

- Tu ne peux pas me demander de choisir entre les deux personnes que j'aime le plus, c'est ridicule Carl. Entends je mon père dire à cet inconnu.

- Bien. Alors c'est moi qui vais choisir pour toi. Répondit il.

-Tu ne peux juste pas nous laisser tranquille, moi et ma famille ?

Mon père avait vraiment l'aire désespéré.

-Non. Et tu sais très bien pourquoi je fais ça Tonio ! Hurla-t-il.

    Me rappeler de cette atroce soirée me retourna l'estomac. Une envie de vomir me pris. Je m'arrêtai sur le bord de la route, non loin d'un bois. Je sors de ma Bentley noire en courant pour me vider.

    Assise contre un arbre, j'essaya de reprendre mes esprits afin de pouvoir reprendre la route et me rendre chez cette voleuse. En vain. Une autre remontée acide me remonte dans la gorge. J'ai l'impression que tous mes organes vont remonter en même temps.

......

    Je enfin réussi à contrôler mes spasmes et remonte dans ma voiture. Au bout d'une petite dizaine de minutes j'arriva devant la grande villa de Julia. Je me mets une claque mentale pour me préparer face à ma mission. Je sonnai et un homme d'une soixantaine d'année ouvra la porte. Il me demande la raison de ma venue, je lui montre mon faux badge et il me fit entrer dans la demeure de la salope. 

    Je pose mes yeux de part et d'autre de cette immense maison. Elle était franchement magnifique. En entrant on peut apercevoir un long couloir très lumineux qui est très peu meublé. Au fond de ce couloir, on peut voir une petite table de couleur blanche, presque beige, avec dessus est posé un grand vase mais plutôt discret et de grandes fleurs.

    Cette femme a du gout pour la décoration, c'est certain.

    Escorté jusque dans un grand salon par l'homme qui m'a ouvert, je remarque que tous les regards sont sur moi. 

    Mes yeux s'arrêtent sur un homme. Il a l'aire d'avoir à peine quelques années de plus que moi, peut être deux ou trois ans de plus. Il est grand, ses cheveux de jais retombent presque sur ses yeux. Parlons en de ses iris, elles sont d'un bleu glacial, le genre d'iris dans lesquelles on pourrait se perdre. On ne va pas se mentir, cet homme était plutôt séduisant.

    Reprends toi Rox, c'est un ennemi.

    Soudain, j'entendis une voix féminine :

- Caesar, il y a quelqu'un pour toi au téléphone, c'est important.