Chap. 2 : « Monsieur Bardella ? »

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Il faisait sombre et il était difficile pour notre premier ministre d'apercevoir la personne qui l'eut reconnu. Mais il n'eut besoin que de son ouïe et de quelques secondes de réflexion pour reconnaître la personne...

- « Monsieur Bardella ? »

Jordan Bardella, l'ennemi et l'opposant politique de notre Gabriel Attal.

- « Que fait un premier ministre dehors assis sur un trottoir à 1h37 du matin ? Le débat est fini depuis presque 2 heures. »

- « Je vous retourne la question. »

- « Vous ne m'avez pas donné de réponse monsieur Attal. »

- « Je n'ai pas à vous donner de réponses sur ma vie personnelle à ce que je sache. »

- « De même pour moi alors . »

un point partout

Un silence assourdissant s'était installé à la fin de leur discussion. C'est donc le président du Rassemblement National qui relance cette même discussion.

- « Un premier ministre qui n'a pas de chauffeur ? Une première dans le monde de la politique. »

- « Qui vous a dit que je n'en avais pas ? »

- « Au vu de la situation il semblerait que c'est le cas »

Touché.

- « Montez »

- « Comment ? »

- « Vous n'avez pas prévu de passer la nuit ici je me trompe ? »

- « Euh... Non »

- « Voilà donc montez »

Gabriel était très gêné au vu de la situation, une voiture s'arrête devant lui alors qu'il attendait depuis 2 heures son chauffeur, et la personne présente dans la voiture est son ennemi politique qui lui propose de le ramener chez lui ? Gabriel ne su comment réagir face à cette situation.

- « Je ne vais pas monter dans la voiture de mon opposant politique ! »

- « Mais vous n'allez pas passer la nuit dehors non plus »

Pour une fois qu'il dit quelque chose de cohérent ce Jordan Bardella.

Gabriel était confus, devait-il refuser la proposition de Jordan et de continuer d'attendre son chauffeur au risque de devoir passer la nuit dehors, dans le froid, sur un trottoir ? Ou devait-il accepter la proposition pour pouvoir rentrer chez lui et passer une nuit normal au risque d'être aperçu et que la nouvelle remonte dans les médias ou même pire chez le Président de la République.

- « Alors ? »

- « Ok vous avez gagner je monte »

- « Je vous en prie. Mon chauffeur vient vous ouvrir la porte »

Qui aurait penser un jour que deux personnes avec des idées politiques totalement opposées allaient se retrouver un matin à 2h06 dans la voiture avec le chauffeur d'une des deux personnes ? Il semblerait que c'est une première pour eux et pour le monde de la politique en particulier.

Il ne fallait que quelques minutes pour que monsieur Attal s'endorme suite à cette longue journée. Et comme si cela ne suffisait pas, il s'endormit sur l'épaule de monsieur Bardella.

———

Point de vue de Jordan :

Qu'est ce qu'il peut être mignon quand il dort...

- « Dois-je ramener le premier ministre chez lui monsieur ? »

- « Oui s'il vous plaît »

- « Très bien, connaissez-vous son adresse ? »

Il manquait plus que ça, je ne connaissais pas l'adresse de Gabriel.
Il me restait qu'une seule solution, le ramener chez moi.

- « Hum... Finalement nous allons chez moi »

- « Pas de soucis monsieur »

- « Nous arrivons dans combien de temps à peu près ? »

- « Une vingtaine de minutes monsieur »

Une vingtaine de minutes ? Il sera presque 3 heures du matin quand nous serons arrivés et j'ai une réunion avec Marine à 8 heures cela ne me fait pas beaucoup de temps pour dormir et je ne pourrai pas dégager Gabriel de la sorte ? Bon j'aviserai au moment venu.

- « Nous sommes arrivés monsieur Bardella ! »

- « Très bien merci encore »

- « Vous avez besoin d'aide pour porter le premier ministre ? »

- « Non je pense que je devrai y arriver, mais c'est gentil de votre part »

- « Très bien et ben passez une bonne soirée si je puis je dire. »

- « Merci à vous aussi »

Je ne pensais jamais devoir porter mon opposant politique un jour mais bon...

Il est si léger que ça ? Je m'en doutais qu'il n'était pas lourd mais à ce point.

———

Jordan a donc installé Gabriel dans son lit ; il lui a retiré ses chaussures, sa cravate, sa veste de costume et lui a déboutonné les premiers boutons de sa chemise.

- « Bonne nuit, Gabriel. »

———

J'ai été longue pour poster ce chapitre mais j'ai perdu espoir pour écrire la suite je l'avoue mdrr

En espérant que ce chapitre vous plaise !!

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