Chap. 5 : Moi ? Fou ?

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TW : violences conjugales et physiques

- « Gabriel. »

- « Coucou ça va ? Tu as pa- »

Je ne pu finir ma phrase qu'il me coupa

- « Ferme là. »
« Tu te fous de la gueule de qui comme ça ? »
« T'étais où bordel ? »

Le sol de la pièce de séjour était remplie par des bouteilles d'alcool vide et l'odeur de cigarette était insupportable.

- « Je peux plus avoir une vie privée ? »

- « Vie privée ? On est pacsé je te rappelle »

- « Pacsé ou pas j'ai le droit d'avoir une part de vie personnelle ! »

La tension augmenta fortement, trop même

- « Et dans cette part de vie il y'a de la tromperie pas vrai ? »

- « Pardon ? Mais tu deviens fou ? Ça va pas te tromper et puis quoi encore ? »

« fou » un terme que je vais regretter d'avoir employé.

- « Moi ? fou ? Sale con moi je t'aime juste et toi tu pars je ne sais où retrouver des mecs ou des meufs je ne veux même pas savoir »

- « Mais je t'aime aussi Stéphane mais je te reconnais pas là, depuis quand tu fumes ? »

- « Je peux plus avoir de vie privée ? Moi aussi je peux jouer à ce jeu »

Il commença à s'approcher de moi

« Tu veux toujours pas me dire hein ? »

- « Recule Stéphane »

La panique commença à s'introduire de plus en plus dans mon corps

- « Et sinon quoi ? »

- « T'es complètement bourré et t'as fumé je ne sais combien de paquets de clopes donc je te le demande gentiment recule s'il te plaît »

Il ignora ma demande et continua à s'approcher de moi, cette fois c'est la goutte de trop

- « PUTAIN MAIS M'APPROCHE PAS CONNARD » lui criait je en le poussant
...

connard ? mais qu'est ce qu'il m'a pris ? la colère et la panique on prit le dessus...

Stéphane commença à rigoler

- « Connard ? Tu vas voir ce qu'il va te faire le connard »

Stéphane me sauta dessus et ma plaqua contre la porte d'entrée de notre appartement tout en m'étranglant avec ses deux mains.

- « St- épha- ne.. »
« Lâche.. moi.. »

Je n'arrivais qu'à prononcer ces quelques mots
Ma respiration était saccadé, malgré les nombreux efforts que je faisais pour essayer de me libérer de ses mains, je sentis mon corps lâcher de plus en plus

- « Alors je suis toujours un connard ? »

...

Ma bouche était ouverte mais aucun mot ne sorti, je n'avais plus d'air.
Ce n'est que par la suite qu'il me lâcha brusquement.
Je m'écroulais sur le sol, les genoux et ma main gauche par terre, ma main droite sur mon coeur essayant de reprendre une respiration constante.

- « Je te laisse bouffon je retourne à mes occupations, la prochaine fois fait attention à tes mots »

Ses occupations ? Boire de l'alcool et fumer toutes les drogues dures qu'il connaît ?

Ensemble malgré nos partisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant