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I ɪ ᴄᴀɴ'ᴛ ʙᴇ ɴᴏ ꜱᴜᴘᴇʀᴍᴀɴ
Arrivée hors de la maison, je lâche brutalement la main de Seo-jun, le dégoût m'envahissant. Je recule d'un pas, adoptant instinctivement une posture défensive. Mais au lieu de réagir, Seo-jun me regarde avec cet air indifférent, presque blasé, comme s'il était ennuyé d'être là.
Seo-jun — T'as fini ton spectacle ?
Je le fixe, la colère bouillonnant en moi.
— Tu te crois drôle avec tes remarques à deux balles ? Toujours en train de te cacher derrière les autres, incapable d'assumer tes propres actions.
Seo-jun — Peut-être, je ne sais pas. Laisse moi réfléchir.
Je le regarde, l'indignation me brûlant les joues. Sa désinvolture m'exaspère encore plus.
— Tu sais quoi, Seo-jun ? Si tu n'as rien de mieux à dire, je préfère couper court à la discussion
Je fais un geste pour m'éloigner, mais il attrape mon bras d'un mouvement rapide, ses doigts serrés autour de ma peau. Il me tire doucement vers lui, son visage maintenant très proche du mien, ses yeux brillants d'une intensité à peine dissimulée.
Seo-jun — Attends, j'ai pas encore fini de réfléchir.
Je sens mon cœur s'emballer, et je tente de me dégager, mais il me garde contre lui, son regard pénétrant ne quittant pas le mien.
Seo-jin — Ornella ! Tout va bien ?
Je sursaute, ma colère se mêlant à une surprise inattendue. Seo-jin se place immédiatement entre Seo-jun et moi, et son regard inquiet me renvoie une bouffée de calme inattendue.
Seo-jin — Qu'est-ce que vous faites ici ?
Je vois Seo-jun reculer légèrement, son visage se fermant encore plus. L'air entre nous se refroidit, mais je n'ai ni le temps ni l'énergie de déchiffrer son expression.
Seo-jin — Viens, on s'en va. On vas te ramener.
Je hoche la tête, la frustration et l'épuisement m'envahissant. Je tourne les talons, jetant un dernier regard à Seo-jun.
...
Je rentre chez moi en pleine nuit, mes talons claquant doucement sur le parquet du hall d'entrée. Je fais le moins de bruit possible, espérant éviter toute confrontation avec mes parents. Mais dès que je passe la porte, je vois mon père se tenir là, les bras croisés, son regard glacé planté sur moi.
Je me fige, mon cœur se serre. Je sais ce qui va suivre. Il m'observe avec une désapprobation à peine dissimulée, ses yeux glissant sur ma robe avec un mépris visible. Il n'a même pas besoin de dire un mot pour faire passer son jugement.
