Chapitre 5 : La gaffe

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Mon cœur bat à mille à l'heure, je passe par toutes les émotions, excitée de le retrouver et furieuse par rapport à ce matin

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Mon cœur bat à mille à l'heure, je passe par toutes les émotions, excitée de le retrouver et furieuse par rapport à ce matin.
Je pénètre enfin dans l'appartement et toutes les lumières sont éteintes.
Je laisse glisser mon sac le long de mon corps, sa chute se finit au sol.
Je pars à la recherche de Pierre dans chaque pièce de cet appartement, il n'y a aucune trace de lui ici.
Je suis tellement déçue, j'aurai aimé avoir une discussion avec lui.

Je rejoins la cuisine, là où est déposé sur l'îlot un petit papier blanc avec écrit : 
« Je suis en réunion de direction jusqu'à 22h30, commande toi à manger. »
Je reconnais l'écriture de Sandra et elle en a tellement rien à faire de moi. C'est aberrant.
Je décide d'aller dans ma chambre et de me jeter dans mon lit, sur le ventre, la tête enfouie dans les oreillers pour hurler de toutes mes forces.

*Eclipse d'une semaine et demi*

Ça fait déjà une semaine passée que j'ai fais ma rentrée dans la nouvelle université et tout se passe très bien.
Le cours actuel est intéressant mais pas assez pour Chiara puisqu'elle vient se coller à mon oreille et me chuchote :

-Tu viens alors ce soir ?
-Tu sais j'ai pas de tenue Chiara je te l'ai déjà dit et puis je n'ai même pas demandé la permission à Sandra.
-Sandra n'est même pas ta mère et pour la tenue ne t'en fait pas pour ça, j'ai tout ce qu'il faut.

Et voilà, ça fait trois jours que Chiara me pousse à aller dans une soirée.
Elle dit que c'est le moment pour moi de devenir une Chicago Girl.
J'ai pas tellement envie de sortir, j'ai la tête ailleurs. Ça fait une semaine que Pierre n'a pas remit un pied dans l'appartement de Sandra. Je ne l'ai pas revu depuis notre dispute dans la voiture. Je ressens un manque, son regard intense sur moi me manque, son odeur qui embaume l'appartement me manque aussi.

-Alors ? Relance Chiara.

Je lui jette mon cahier à la figure. Ça s'appelle de l'harcèlement là.

-Mais ça va pas ou quoi Paola tu...
-Ok je viens. Je décide de la couper sinon on en aura pour 10 ans. À une seule condition. Je lève mon index en sa direction. On rentre pas tard.
-Je savais que t'étais la meilleure ma Pao.
-Arrête tout de suite avec ce surnom aussi !

On pouffe de rire toutes les deux et le professeur nous rappel à l'ordre. Au même moment la sonnerie retentit, cela annonce que nous sommes enfin en week-end.

-On se prépare chez toi ou chez moi ?
-Chez Sandra, elle est partie en week-end avec des amies ce matin. On pourra piquer son maquillage et choisir quelles paires de chaussures nous allons mettre, tu sais elle a le genre de dressing qu'on voit seulement dans les films.
-D'accord alors on passera prendre nos robes juste avant, chez moi. Elle se frotte les mains, toute excitée.
-On fait ça. Je lui souris de toutes mes dents.

Un amour sans limite - Pierre Garnier Où les histoires vivent. Découvrez maintenant