Rantbook d'une dessinatrice en vadrouille

Jours #6 #7 #8

[ Oula, j'ai l'impression que ce chapitre va être long est chiant. Mais vu que j'ai pas assez de neurones actifs pour réfléchir à mieux, je vous le dit. Pour ceux qui se sont proposés (et je vous en remercie) le lien vers le résumé est tout en bas dans un commentaire. J'ai hâte de connaître vos avis.

Signé :
Une Matriochka insomniaque

]

Il est 02:07, non j'ai pas encore sommeil, et on vient de compléter la première semaine

Ouiiiiii!!!

En fait c'est vite passé. Le pire reste à venir car ELLE EST LÀ

ELLE

Mais si

on la connais tous nous autres artistes (ou pas)

Elle.... Cette petite voix toute douce qui vient te murmurer des calomnies du genre :

Tu racontes de la merde ... Ton intrigue n'a pas de conflit .... Tes personnages sont plats comme des feuilles ... Personne ne lira ta bouse ...

Et je vous épargne le meilleur.

Chez moi en particulier elle est très.... Spontanée. Et Violente.

Et souvent, dès que je l'entends, j'abandonne et déprime dans un coin en lisant des histoires de gens torturés par un serial killer et au final je jette le livre en travers de ma chambre parce que j'aime pas la fin.

Maxime Chattam mon antidépresseur

Mais, avec le temps, j'ai appris une astuce qui me sauve la vie.

So, je vous en fais un tuto :

Comment se débarrasser de la petite voix décourageante

Déjà faut la faire taire. Pour ça suffit de l'écouter indifféremment sans essayer de lui répondre. Juste laissez la parler comme si c'était une radio lointaine sans donner trop d'importance à ce qu'elle dit même si ça semble horriblement vrai. Il faut prendre conscience que c'est juste une voix dans votre tête qui reflète les doutes et les peurs. La confronter ou la croire et s'effondrer ne servira à rien.

Au bout d'un moment ça va marcher croyez moi.

Ensuite, on si elle est là, c'est qu'il y a un problème quelque part. Il faut y penser.

Pour ma part souvent c'est une auto critique de mon travail que mon cerveau faot tout seul car j'ai grandi dans un milieu où tout le monde est indifférent. Le fameux :

« Oui, oui il est bien ton truc. Fiche moi la paix.»

Donc en fait je suis confrontée à un moi-même supérieur qui ne m'aime pas tant que ça.

C'est le moment de poser une question : LA grande question : TOUT remettre en question :

A la base, je voulai faire quoi avec ça ? Pourquoi j'ai voulu conter cette histoire/faire ce dessin/chanter cette musique/réalisé ce film?

Là la petite va encore donner ses réponses. Et le secret c'est de ne pas les éviter, mais de prendre conscience que c'est un état normal dans lequel on passe tous et qu'elle est vous, c'est la même chose. On sa bat avec sa tête depuis le début. Elle a juste peur. Et il faut la réconforter par tout remettre en question.

Penser à votre réponse longuement est la solution.

[ Instant de pleurniche, parce que je suis trop consciente de moi-même pour utiliser un journal intime comme tout le monde ]

Pour ma part, je voulais juste montrer des personnages vivre dans un environnement où j'ai envie d'être et qui me fait sentir bien. Je voulais partager cette émotion dans mon univers qui est en fait là je me rends compte depuis que je suis petite car je considérai déjà mes poupées comme des acteurs a qui je changeais les rôles. Et je me dis que peut-être il y a quelqu'un quelque part qui se sent exactement comme moi, et qui aimerais bien voir mon univers, peut-être y vivre un court instant où tous ceux qui liront mon histoire rêveront de la même chose pendant une seconde.

Et dans le cas de l'histoire de Maggie, je veux en faire une métaphore des tourments, des remords, des erreurs, des moments tristes, de trucs gênants qui refont surface et qui parfois sont l'unique chose qui restent comme souvenirs. Souvenirs dont on aimerait bien se débarrasser.

Et à tous ceux qui passent par là, je veux leur donner une solution, ou au moins une fin satisfaisante qui leur fera oublier leurs soucis, en espérant que ça les aide à aller mieux.

Je suis passée par là aussi, et j'ai trouvé toute seule la réponse au prix de beaucoup de mal infligé à des innocents

Oui je suis un sac à merde je le sais

Et oui mes capacités ne sont peut-être pas à la hauteur de mon ambition

Tu as raison petite voix, ça risque d'être une bouse

Mais au moins ça sera une bouse honnête

XD zut

Je pleure et ris en même temps.

Vous avez déjà cette expression?

Non?

Moi c'est la seule qu'il me reste.

Faut un peu de gaieté par ici
✨✨✨✨✨✨✨✨✨

un peu de paillettes suffira je crois?

✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨

Bref.

Pour en revenir à où j'en suis, j'ai voulu avoir le résumé et les dialogues en même temps, mais c'est trop long à faire.

J'en suis à 10 pages et j'ai même pas atteint le milieu

Le résumé est par là =======>

L'espace commentaire =========>

Faut pas s'attendre à un miracle. C'est un résumé bâclé avec des répétitions et pleins de points d'interrogation partout

Un premier jet, en gros.

Je hais cette expression.

Voilà, merci à tous ceux qui liront et donneront leurs avis.

Et n'oubliez pas, même si je viens d'écrire un second Dragon Ball Evolution, soyez honnête. Pointez les défauts, dites ce qui ne va pas selon vous, donnez des suggestions, peu importe ça aide.

Je vous fais confiance

Allez à plus mes matriochkas ♡