La musique se jouait en fond dans mes écouteurs. Une musique lente mais tellement belle. La tristesse s'emparait de mon être tout entier sans raison et pourtant elle était forte et résistante. Une larme s'échappa furtivement au coin de mon œil et encore une et encore et encore. Bientôt les sanglots naquirent. La musique avait eu le pouvoir de me sortir de ma léthargie et m'avait fait prendre conscience de la situation. Mes parents étaient morts... Un drame. J'étais si triste, si dévasté. Je criais et criais tellement fort, à m'en déchirer les cordes vocales. Mais cette douleur n'était rien comparé à celle présente dans mon coeur. Du moins ce qu'il en restait car un trou béant prenait de plus en plus de place au fil du temps qui passait. Un feu me consumait peu à peu, un flot de regret et de haine m'envahissait. De la haine envers la vie, du moins ce qu'on appelait la vie. Car à bien y réfléchir nous sommes né pour mourir. Et depuis notre naissance on nous berce d'illusion, après tout nous fêtons notre anniversaire année après année mais au final n'est-ce pas juste un compte à rebours qui nous rappel chaque anniversaire que nous approchons de la mort petit à petit? Seulement ça on ne s'en rend compte que trop tard...
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L'imagination sans frontières
Proză scurtăLes mots se meurs dans notre âme. Ils tournoient dans notre tête tels une ribambelle de lettres, de phrases, de sens... L'imagination dépravée de notre subconscient. L'amour, la joie ou peut-être même la douleur... Tant de pensées refoulées au fond...
