𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑 :

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02h30 du matin :

Je retourne chez moi comme si rien ne s'était passé. Comme si deux heures avant je n'avais pas essayé de me suicider.

En rentrant chez moi le premier truc que j'ai faite c'est de me changer pour me mettre en pyjama et tout de suite après, aller vérifier si ma petite sœur allait bien.

Et elle allait bien.

Je suis actuellement dans mon lit entrain de réfléchir à si ce que j'ai essayé de faire s'était vraiment quelque chose de égoïste ou pas, et mon cerveau me répond que oui.

Je n'arrive pas à dormir. Les questions tourbillonnent toujours autant dans ma tête.

Qui a t'il bien pu perdre ? Sa mère ? Son frère ? Ou bien sa sœur ?

Si sa aurait été son frère ou sa sœur les médias en auraient sûrement parler avant, après tout la "famille" Ōima est très connus dans le monde entier grâce à leur marque de bijoux.

06h50 du matin :

Je n'ai toujours pas fermé l'œil de la nuit et voilà que le réveil de ma petite sœur sonne.

Elle va sûrement venir me réveiller alors autant jouer la comédie.

Je ferme mes yeux en attendant qu'elle arrive.

C'est la que j'entends ma porte s'ouvrir, j'aimerai juste qu'elle me fasse pas de câlin car je suis toute collante et je dois sûrement puer à cause de l'eau de mer.

Sauf que rien. J'entends aucun pas qui s'approche de mon lit.

Alors je rejoue la comédie en faisant exprès de me réveiller sauf que je tombe nez à nez avec mon père, qui se trouve juste devant ma porte à me fixer comme un détraqué sexuelle.

J'arrête tout mouvement dans mon lit pendant que lui me souris comme un psychopathe.

Je veux déjà m'enfuir car j'ai peur de ce qu'il va me faire.

Il commence à s'approcher de moi, dans la main droite il a l'alarme de ma petite soeur

Il se gratte les cheveux qui lui reste, car oui mon père a une calvitie. Pourtant jeune, il avait des cheveux incroyables.

Il commence à descendre sa main gauche vers sa barbe de trois jours, pour cet fois commencer à gratter sa barbe.

Il me jette l'alarme de ma petite sœur dessus avant de me sortir du lit en m'attrapant par le bras et de me jeter sur la table de nuit. Par réflexe je mets mes bras devant mon visage.

- Dis à ta sœur de fermer cet putain d'alarme qui me réveil moi mais pas elle ! M'ordonne-t-il.

J'enlève mes bras qui protégeait mon visage et je regarde mon père, sans savoir quoi lui répondre.

- Et où est ta putain de mère ? Je la voit jamais les matins ! Me demande mon père.

C'est toi son mari, c'est doit qui doit savoir où est ta femme.

- Je ne sais pas. J'ose enfin lui répondre.

- Je lui aurai bien fait un sort mais elle a déjà eux deux mauvaises sorts. Dis mon père en rigolant.

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