Neo Metal Sonic × Breezie :

CHAPITRE 3 [✅️]

Devant l'affirmation que venait de lui confier Breezie, le chef des agents paraissait tout de même toujours perplexe. Pendant un instant, il lui avait effectivement semblé que l'entrepreneuse était occupée à chercher une réponse, ce qu'elle avait fait pour lui mentir.

" Vous êtes sûre ? ", insista-t-il en regardant l'entrepreneuse avec méfiance. " Vous étiez bien complètement seule ? ",

Devant autant d'insistance de la part du chef des agents, Breezie ne prit même pas la peine de lui répondre par la parole, mais plutôt en lui adressant un rapide signe de tête de haut en bas.

Mais tandis que les trois agents continuait de fixer étrangement l'entrepreneuse qui commençait à perdre ses moyens, le téléphone de cette dernière se mit soudainement à vibrer. Heureusement qu'elle l'avait gardé à proximité de sa main, car sinon elle ne se serait aucunement rendue compte de la notification qu'elle venait de recevoir.

C'est en déverrouillant son téléphone que Breezie se rendit compte de l'heure qu'il était. Et voilà qu'elle était déjà en retard pour sa prochaine réunion.

Complètement paniquée, Breezie rangea finalement à la hâte son téléphone dans sa poche avant de se précipiter au milieu des agents.

" Non, je suis en retard ! ", s'écria-t-elle en poussant le chef des agents pour continuer sa route dans le couloir.

En se réceptionnant sur le côté, l'homme poussa un léger grognement de douleur avant de tendre la main vers l'entrepreneuse qui continuait de courir.

" Attendez ! ", s'écria-t-il. " Nous n'avions pas terminé ! J'avais d'autres questions à vous poser ! ",

Pendant un instant, Breezie hésita à s'arrêter pour s'excuser, mais finalement, elle se contenta de le faire en courant.

" Je suis navrée, mais j'ai des affaires plus urgentes à régler sur les bras ! ", rétorqua-t-elle. " Je compte sur vous pour découvrir qui est le coupable de la destruction de cette caméra en revanche ! ",

Et, sans dire un mot de plus, les trois agents perdirent l'entrepreneuse de vue dans les couloirs. Cette dernière était partie tellement vite qu'ils n'avaient désormais plus aucune chance de la rattraper. Et puis, même s'ils y arrivaient, elle ne serait pas forcément disponible dans l'immédiat pour répondre à leurs questions.

Le plus grand des trois agents dévisagea alors ses deux sous-fifres, les sourcils froncés. L'un des deux, le plus timide, lui posa alors une question au sujet de l'entrepreneuse d'une voix faible.

" Tu ne lui fais pas confiance, n'est-ce pas Davlis ? ", le questionna-t-il, murmurant presque.

Son supérieur fixa alors le jeune timoré d'un air sauvage.

" Depuis quand est-ce que je t'ai donné la permission de m'appeler par mon nom ? ", répliqua-t-il sévèrement, allant presque jusqu'à menacer son collègue. " En ma présence, tu as l'ordre de me vouvoyer et rien d'autre. ",

Devant la violence de son chef, le sous-fifre se ratatina complètement sur lui-même. Avec Davlis comme supérieur, il savait pourtant très bien qu'il n'avait pas le droit à une seule erreur. Autrement, il était sévèrement corrigé.

" Je suis... désolé, patron. ", balbutia-t-il, terrifié.

Devant autant de faiblesse, le chef détourna alors le regard en soufflant.

" Pitoyable excuse. ", rétorqua sèchement ce dernier. " Je ne comprends même pas comment tu as pu entrer dans la sécurité avec un comportement aussi minable. ",