Neo Metal Sonic × Breezie :

CHAPITRE 23 [✅️]

Davlis se tordant de douleur contre le sol, Neo ne put s'empêcher d'observer sa main gantée, désormais souillée du sang de l'agent. Pendant de longues secondes, il observa cette dernière, l'air impassible, avant de finalement détourner le regard vers l'homme au sol avec cruauté. Tout ce que cet agent avait pu faire à Breezie, tout ce qu'il avait pu causer, Neo n'avait pas l'intention de le laisser sans tirer avec une blessure aussi légère, enfin, légère de son point de vue bien évidemment.

Ainsi, sans aucune once de compassion pour l'agent, Neo se rapprocha alors d'un pas ou deux de lui avant de donner à ce dernier un violent coup de pied dans le dos, déjà blessé. L'homme poussant un léger cri de douleur en essayant d'atteindre la jambe de Neo pour la reculer, le robot se pencha alors vers lui d'un air meurtrier.

À ce moment-là, sans que Davlis ne puisse vraiment le remarquer puisqu'il ne parvenait pas à détourner la tête, Neo pointa alors du doigt la silhouette de sa partenaire inconsciente, cette dernière toujours allongée sur le sol.

" Tout ça. Tout ce que tu lui as fait. ", commença-t-il d'une voix claire alors qu'il appuyait davantage contre le dos meurtri de l'agent. " Je vais te le rendre au centuple ! ",

Une nouvelle fois, sans laisser le temps à Davlis de réagir, Neo ôta alors sa jambe du dos de ce dernier pour lui asséner un violent coup de pied dans les côtes. Ayant parfaitement calculé son coup avant de le porter à l'agent, ce dernier fut alors presque instantanément projeté en arrière, dans les décombres de ce qu'il restait de la porte séparant le local du réfectoire.

Tout le monde observant la scène avec horreur, personne ne chercha pourtant à s'opposer à Neo, par peur que cela ne se répercute ensuite sur la personne ayant voulu calmer la situation.

S'écrasant alors dans les décombres, le corps complètement paralysé, Davlis cherchait du regard quelqu'un de suffisamment costaud pour venir lui prêter main forte. Mais, malheureusement pour lui, les seules personnes sur lesquelles il retombait n'étaient autres que les invités de la soirée, tous le dévisageant d'un air ahuri.

Au loin, alors que son dos continuait de le faire atrocement souffrir et que sa vue commençait déjà à se brouiller, Davlis entendait résonner les pas de Neo à travers la pièce. Ces pas, il avait désormais eu pleine le temps d'en apprendre le son, et ces derniers revenaient maintenant le hanter, lui rappeler qu'il était encore bien loin d'être sauf, bien loin d'être sorti d'affaire. La mâchoire serrée, il peinait à ne pas penser à l'humiliation qu'il était en ce moment même en train de subir. Tout le monde le voyait souffrir, mais en même temps, personne ne semblait éprouver de compassion pour lui en retour. À cet instant, il ne s'était jamais senti aussi seul, vulnérable, et abandonné à son sort. L'agent savait très bien que personne n'allait arrêter Neo.

Recroquevillé sur lui-même, l'un de ses bras enroulé autour de ses côtes, Davlis songeait à une envie folle de riposter, mais il en était incapable, son corps refusant de bouger. Et puis, lorsque Neo arriva alors jusqu'à lui, la douleur se fit plus forte, même si son rival ne lui avait pas encore donné de coup supplémentaire. Neo se penchant alors une nouvelle fois vers lui, l'homme ne trouva même pas le courage de le regarder directement. Enfin, cette situation ne dura pas bien longtemps ainsi puisque le robot, d'un geste violent, s'est alors emparé de son menton pour le forcer à le regarder.

Le regard de Neo plongé dans le sien, Davlis ne s'était jamais senti aussi menacé. Il avait beau ne pas pouvoir observer les yeux du robot, l'homme ressentait comme une étrange sensation, comme si quelque chose n'était pas normal avec lui. Le regard que lui lançait ce robot, il ne lui avait même pas semblé compréhensible à cet instant.

Refusant pourtant de se montrer impressionné même s'il l'était complètement intérieurement, l'agent fronça les sourcils en direction de Neo.

" Qu'est-ce que tu vas faire maintenant alors ? ", souffla-t-il, la voix entrecoupée par les bouffées d'air qu'il prenait. " Tu vas me tuer, devant tous ces gens ? ",