Partie 1

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- Oh seigneur, Alastor. Comment se fait-il que tu sois si insatiable sur de tels rapports alors que tu es entièrement asexuel ? lança une ravissante démone aux cheveux blancs et aux yeux noirs, posant un regard sur son partenaire de nuit. 

Le dénommé Alastor, tristement célèbre pour sa cruauté, son sadisme et les diffusions de ses nombreux crimes sur les radios des neufs cercles de l’enfer, se tenait près d’elle, entièrement nu et allongé, reprenant son souffle tout en ayant un bras posé sur ses yeux. S’il se trouvait ainsi dévêtu dans le lit de sa plus proche et adorable amie, Rosie, une autre démone, d’une grande puissance, gérant l’univers des cannibales, c’est parce que la saison des amours des cerfs avait commencé au point où il les subissait jusqu’à être rassasié. 

La particularité d’Alastor était qu’il était un gourmand et un gourmet. Non seulement il adorait ce qu’il y avait de meilleur pour remplir son estomac mais quand c’était trop bon, il ne s’en rassasié pas. Ou très rarement. Hors, pour son état actuel, il aurait voulu que ce côté insatiable de sa personne se satisfait de sa chère et tendre Rosie. Mais en regardant son phallus fièrement dressé, nullement épuisé malgré les nombreuses jouissances ressentit dans les bras de son amie, il avait la certitude que sa nuit n’était pas fini. 

- Je l’ignore, Rosie. J’aimerais cesser d’être insatiable tout court mais je n’y arrive pas. Cet aspect de ma personne fait partie de tout mon être dans toute les activités ou les plaisirs que je détiens, tenta d’expliquer le démon de la radio, soupirant une nouvelle fois. 
- Je le comprends. Je suis sûr que tu prendrais bien plus de plaisir à chasser le cerf qu’à agir ainsi, rassure Rosie, souriante, enfilant une robe de chambre de nuance violente pour recouvrir les marques faîtes durant leur rapport intense mais aussi son corps nu. 
- De tels actes dégradants m’horripilent. Je n’ai jamais été friand de ce genre d’activité en dépit du nombre de fois qu’Angel Dust peut m’en parler

Rosie eut un rire amusé face à ses paroles. Bien évidemment qu’Alastor détestait le sexe ou les jeux qui s’en rapprochait. Ce démon avait une préférence pour l’alcool, le jazz, la possibilité d’augmenter son influence et son pouvoir et sûrement pas de passer pour un débauché comme Vox ou Valentino. Bien que parfois, il manque de manière, Alastor était un gentleman qu’elle appréciait trop pour le laisser dans l’état dans lequel il se trouvait. 

- Que fais-tu lorsque je ne suis plus en mesure de calmer tes ardeurs ? 

Alastor se mordilla la lèvre, ne voulant révéler plus de détails sur ses fins de soirée bestial et dégradantes pour lui. S’il agissait ainsi, c’était pour avoir la certitude de ne pas faire subir son mauvais caractère à Charlie, lui ayant promis de l’aider dans la gestion dans son hôtel, bien que derrière, il ne cherchait que le divertissement. 

- Je comprends que tu refuses de m’en parler. Je ne t’obligerais pas à le faire cependant, je ne peux te laisser dans cet état ou j’ai peur de la partenaire que tu croiseras, souffla Rosie, caressant les cheveux de son ami. 
- Qu’envisages-tu ? demanda-t-il sans pour autant dévoiler ses yeux rouges. 
- Je connais une cannibale qui détient une insatiabilité semblable à la tienne et qui pourrait éventuellement comblée ton appétit. Cela sera toujours mieux que de croiser une fille de joie qui travaille pour Valentino, suggère Rosie, souriante. 

Un peu réticent, Alastor se recouvra le bassin tout en envisageant cela alors que Rosie lui sourit doucement. Il était rare que le démon de la radio perde son sourire. Les rares fois où cela arriva fut lors de ses agaçantes pertes de contrôle suite à ses chaleurs annuelles. Réfléchissant à la proposition de Rosie, il espérait que cette partenaire ne soit pas collante ou agaçante car il risquait fort de faire d’elle, son prochain repas. 

l'indécence d une brebis et d un cerf Où les histoires vivent. Découvrez maintenant