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Le reste de la semaine fut assez intense pour Eijiro car il devait faire des exercices de rééducation. Je le voyais se lever et se pencher avec difficutés et cela me faisait de la peine de le voir ainsi. Et la tête de chien battu qu'il faisait lorsque ses repas basses calories apparaissaient devant lui. Mais s'il doit passer par là pour redevenir comme avant alors il doit continuer...

- Qu'est-ce que tu fais ? Me demanda Eijiro.

- Je range tes vêtements. Le docteur a dit qu'il se pourrait que tu sortes ce week-end donc je prépare déjà tes affaires au cas où. Lui ai je répondu.

Je continuais de plier ses vêtements propres quand je sentis ses bras autour de mes hanches. Il posa sa tête sur mon épaule et me serra tout contre lui.

- Et si tu t'arrêtais un peu.. pour passer du temps avec moi. Me dit-il d'une voix calme tout en m'embrassant dans le cou.

- Tu es en convalescence Eijiro Kirishima...

- Qu'est-ce que tu vas insinuer? M'a-t-il demandé d'un ton moqueur.

Je me suis retourné et je l'ai regardé. Il appuya son front contre le mien et continua de me regarder. J'ai posé une de mes mains sur sa joue et me mis sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Il fit glisser lentement ses mains vers le bas de mon corps pour me soulever et me posa sur la table. Nous continuions à nous embrasser et peu à peu je sentais mon corps se réchauffer. J'ai passé mes jambes autour de lui pour le coller complètement contre moi et glissais mes mains dans ses cheveux. Il sourit contre mes lèvres et s'écarta légèrement. Je regardais son torse recouvert de bandages et posais une de mes mains dessus. Il posa sa main sur la mienne et me fit lever la tête à l'aide de son pouce et de son index pour que je le regarde dans les yeux.

- Je n'aime pas te voir comme ça... ce regard. Dit-il en caressant ma joue.

Je fermais alors les yeux pour me focaliser sur la chaleur de la paume de sa main contre ma joue. Quand je rouvris les yeux il me regardait toujours et je pouvais ressentir à quel point il m'aime.
J'ai posé ma main sur la sienne et lui souris.

- En quoi me vaut ce magnifique sourire ? Me demanda-t-il.

- Je suis juste... heureux, oui c'est le mot... C'est donc ça l'amour, le vrai. Lui ai je répondu en souriant encore plus.

Je le vis écarquiller les yeux et vis son visage s'empourprer d'une jolie teinte rosée ce qui me fit glousser.

- Hé ! Il n'y a rien de drôle ! S'est-il alors exclame ce qui me fit rire de plus bel.

Il me mordit alors la joue puis me souleva subitement avant de m'allonger sur le lit. Puis il vint se mettre au dessus de moi et posa sa tête sur mon ventre tout en passant ses bras autour de ma taille. Je glissais alors mes mains dans ses cheveux.

- Ce n'est pas encore fini... tu le sais... a-t-il dit.

Voyant que je ne répondais pas, il leva la tête et me regarda attentivement.

- Tu sais que je ne peux pas rester là sans rien faire.. ta vie est en danger. Je ne permettrais à quiconque de te faire du mal. Continua Eijiro.

J'ai lentement acquiescé. Il soupira et se hissa lentement jusqu'à ce que nos deux visages soient à la même hauteur.

- S'il y avait un autre moyen plus sur je l'aurais pris... et tu le sais bien.

J'ai une nouvelle fois acquiescé. Il a parfaitement raison... Du loin que je me souvienne, mon père a toujours été quelqu'un de tyrannique et je me suis souvent demandé ce qu'il faisait dans son entreprise pour être aussi indisponible et rentrer aussi tard le soir... et puis il y a aussi Izuku. Depuis mon agression il a complètement disparu et je doute qu'il n'en reste là, il a bien montré qu'il me haïssait et qu'il voulait me voir mort, ainsi que ma famille... Le seul moyen d'avoir la paix ce serait de quitter définitivement le pays mais même comme ça est ce que j'aurais la paix? Mon père a de l'argent.. il trouvera n'importe quoi pour réussir à m'atteindre et je ne veux pas que mes amis soient en danger... et encore moins Eijiro...

In Your Arms (a Kiribaku story)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant