Avoir des enfants devrait être un choix.
Malheureusement, ce ne fut pas le cas pour Evan Nash. Ce joueur professionnel de hockey est devenu père du jour au lendemain suite au décès de son meilleur ami. Le fils et la fille de celui-ci sont devenus l...
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Plusieurs jours sont passés depuis le repas chez les Sherman et depuis mon fameux baiser avec Olivia.
Nous n'avons pas reparlé de cet événement. Les entraînements ont été très intenses et nous n'avons pas eu la possibilité de nous croiser en dehors de ceux-ci. Pourtant, malgré ce silence, je suis persuadé que nous ne regrettons pas notre geste.
Quand ses lèvres ont pris position des miennes, j'ai eu la sensation que c'était quelque chose de naturel, comme si elles avaient été dessinées pour s'épouser.
C'était... grisant.
Il faut vraiment que nous en parlions. Je ne suis pas ce genre de mecs à fauter avec des femmes et ne pas en reparler. Surtout qu'Olivia n'est pas une femme comme les autres. En plus de m'attirer à n'en plus pouvoir, elle est ma coach et c'est d'autant plus important. Alors, il faut vraiment que nous soyons honnêtes l'un envers l'autre. Je lui en parlerai après le match d'après, après, demain. Nous aurons plus de temps pour parler de ce sujet important.
En attendant ce match, je vais profiter de mes trois jours de repos pour passer du temps tranquille avec mes enfants. Je n'ai pas souvent le temps de profiter avec eux en ce moment. Ça nous fera sûrement du bien.
C'est dans cet état d'esprit que je me dirige à la maison. Dixie finit l'école dans plus de trois heures et Alec est censé être avec Tyler, son meilleur ami. Je vais avoir le temps de préparer un bon petit plat pour ce soir et peut-être même de passer voir Peter et Melissa.
« — Espèce d'enculé, j'vais te buter, j'entends à travers la fenêtre ouverte. »
Tout en gardant un œil sur la route, je tourne la tête vers les cris et je suis frappé par ce que je vois.
Tyler à califourchon sur Alec en train de lui asséner des coups de poings.
Bordel, qu'est-ce que je vois là ?!
Dans un geste sec et violent, je tire sur le frein à main et sors en trombe de ma voiture pour rejoindre les adolescents sur la pelouse.
« — Tyler ! Arrête ça !, dis-je en attrapant le blond par les épaules.
— Lâchez-moi ! J'vais tuer votre connard de fils, me répond-t-il en me repoussant violemment. »
Au même instant, Dakota Sanders — la mère de Tyler — sort de la maison en totale panique et en peignoir.
« — Chéri, je t'en supplie arrête. On peut parler, ce serait..., commence-t-elle.
— PARLER ? TU CROIS QUE J'AI ENVIE DE PARLER AVEC LA CONNASSE QUI BAISE AVEC MON MEILLEUR POTE ? »