• Chapitre 3 •

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Précédemment dans:
« Amour au cœur de la guerre »

Je n'arrêtais pas de me demander pourquoi je me sentais comme ça...se pourrait-il que je commençais à avoir des sentiments pour lui ? Non, c'est impossible. Il était froid et sans cœur avec moi, il ne se souciait pas de moi et m'avait fait comprendre qu'il ne m'aimerai jamais.

J'essayais de me débarrasser de ces pensées, mais elles revenaient sans cesse, même si j'essayais de les ignorer.

——

Alors que j'étais allongée sur mon lit, mes pensées se bousculaient à l'infini. Je me posais des millions de questions.
Ces pensées m'effrayaient. Suis-je vraiment entrain de tomber amoureuse de lui ?
J'essayai désesperament à repousser ses pensées mais plus j'y pensais plus, il était difficile de le nier. Mais l'épuisement étant trop grand et bientôt je fus entrainée dans un sommeil profond.

Au milieu de la nuit je me réveilla en sursaut d'un cauchemar.
Dans mon rêve, des scènes de mon traumatisme ont défilé dans mes yeux.
Des souvenirs que j'avais refoulés pendant des années sont remontés à la surface, me laissant accablée et terrifiée par un évènement qui a laissé de profondes cicatrices dans mon esprit et mon âme.

Je me redressa, m'asseyant sur mon lit, le coeur battant la chamade, pale, mon corps tremblant et de la sueur froide dégoulinant de mon front.

Essayant de stabiliser ma respiration et de calmer mon coeur les images du cauchemar étaient encore fraîches dans mon esprit et je ne pouvais pas me débarrasser du sentiment d'effroi qui s'était installé en moi.

Je me leva du lit, ayant désespérément besoin d'un distraction.
Je ne pouvais pas rester seul avec mes pensées et les souvenirs traumatisants qui pesaient lourdement dans mon esprit.

Je sortis de ma chambre, me dirigant vers la cuisine. Je traversa le couloir sombre, mes pas doux et silencieux, jusqu'à ce que j'atteigna la cuisine. J'alluma la lumière et la pièce fut baignée d'une faible lueur blanche.
Je commença à chercher chaque tiroirs et placards pour mes médicaments.
Je savais que j'avaus quelque chose qui m'aiderais à dormir, mais je ne me souvenais plus exactement ou je les avais mis.

Je continua à chercher dans chaque tiroirs dans l'espoir de trouver la bonne bouteille.
Mais la recherche prenait plus de temps que prévu, ajoutant à ma frustration de la panique.

Je pris une grande inspiration et ferma les yeux, essayant de me calmer.
Je savais que la panique ne ferait qu'empirer les choses.

Je me figa entendant des pas. Ils étaient doux et réguliers, venant de quelque part au bout du couloir.
Je me retourna et regarde en direction du couloir.

Les bruits de pas s'amplifient, il faisait trop sombre pour voir de qui il s'agissait, mais je pouvais distinguer une silhouette grande et mince qui marchait vers moi.

La silhouette se rapprocha de plus en plus jusqu'à que la lumière de la cuisine baigna son visage d'une douce lueur.

C'était Atlas.

Son expression froide et indéchiffrable comme d'habitude.
Il me regarda, son regard perçant comme s'il pouvait voir à travers moi.

Je resta figé, me sentant vulnérable et exposée sous son regard intense.
Je ne pouvais pas lire son expression, et son silence me mettait encore plus mal à l'aise. Que faisait-il ici au milieu de la nuit ?

Il a posa la boite de médicament sur le comptoir, rompant le silence et me faisant sursaute.
Son ton était toujours aussi froid et dépourvu d'émotion que d'habitude, et ses mots rappelaient notre relation tendue.
Son regard toujours fixée sur moi et ses yeux se rétrécissent comme s'il essayait de m'intimider avec son regard.

- Je ne veux plus retrouver tes affaires dans mon bureau. Dit-il d'un ton glacial.

Avant que je puisse dire quoi que ce soit il ce retourna et parti, ses pas s'éloignant dans le couloir.
Je resta seule dans la cuisine, me sentant plus confuse et mal à l'aise que jamais.

Pourquoi était t-il réveillé à cette heure-ci de tout façon ?

Mes mains tremblants légèrement, je pris la boite de médicaments, pris une pillule, la mise dans ma bouche et l'avala avec un verre d'eau espérant que cela m'aiderait à dormir le reste de la nuit.

Je quitta la cuisine et me diriga dans le salon sentant que les effets des médicaments commençaient à se faire resentir.
Mes paupières devenaient lourdes, je décida de me reposer un peu sur le canapé avant de retourner dans la chambre.

Je sentais que mon corps commençait à s'alourdir et je finis par sombrer dans le sommeil.
Mes pensées étaient floues et mon esprit était obscurci par le médicament.
Je n'arrivais pas à penser clairement et en fermant les yeux je m'abandonna à la douce étreinte du sommeil sur le canapé.

Je m'allonga inconsciament sur le canapé. La nuit passa et les premières heures du matin approcherent.
Lorsque les premiers rayons de soleil commençerent à s'infilter à travers les rideaux, je commença lentement à me réveiller.

Je me réveilla confuse et désorienté.

Attendez, comment ai-je atteri dans mon lit ? Je m'étais endormie sur le canapé du salon hier soir.
Je me redressa en me frottant les yeux essayant de comprendre comment suis-je arrivé ici.

En regardant autour de moi, les souvenirs de la nuit précedente me reviennent lentement.
Je me suis souvenue d'être allée dans la cuisine au milieu de la nuit, d'avoir cherché mon médicament et de l'avoir pris.
Puis être aller s'assoir sur le canapé dans le salon pour ce reposer un peu.
Mais comment avais-je pu me retrouver dans mon lit après cela ?

- C'est quoi ce bordel...

Je sortis du lit. L'idée de ne pas me souvenir de la façont dont je m'étais retrouvrée dans mon propre lit me trottait encore dans la tête, mais je décida de mettre ses pensées de coté pour l'instant et me concentrer sur la journée.

——

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