• Amour au cœur de la guerre •

• Chapitre 13 •

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« Amour au cœur de la guerre »

Ses mâchoires étaient serrées et son regard fixait la route devant nous. Il semblait impassible, comme s'il avait déja oublié qu'il avait tué une personne quelque minutes plus tôt.

——

Je pris une profonde inspiration, essayant de maîtriser ma voix tremblante.
Les mots ne voulaient pas venir.
Enfin je réussis à dire d'une voix qui dérailla légèrement sur la fin.

- Atlas...ta-...ta tué quelqu'un...

Atlas ne répondit pas immediatement, gardant son regard fixé sur la route.
Après moment, il répondit enfin, sa voix calme mais ferme.

- J'lai fait et je le referais si c'était nécessaire.

Il n'y avait pas de remord ni de regret dans sa réponse, seulement une acceptation froide et indifferente de ses actes.

Ses doigts ce crispèrent légèrement sur le volant, comme s'il contenait quelque chose.
Il poursuivit, sa voix toujours aussi sèche et froide.

- C'est pas la première fois je le fais et certainement pas la dernière.

Son regard croisa le mien un instant, observant mon expression choquée.
Ses yeux étaient calmes et déterminés, sans le moindre émotions apparente.
Il semblait tout à fait sûr de lui et de sa décision, comme si enlever la vie au gens était une chose tout à fait normal et sans importance.

Mais comment un humain pourrait-il dire ça comme si de rien était ?

Les mots jaillirent de ma bouche avant que je puisse me retenir, ma voix tremblante de colère et de choc.

- MAIS C'EST QUOI QUE TU COMPRENDS PAS ATLAS ??!! TA ENLEVER LA PUTAIN DE VIE D'UN TYPE !!

Je frappai le siège du passager de ma paume, exaspérée par son calme apparent et son manque d'empathie.

Ses yeux se plissèrent légèrement en entendant ma voix monter brusquement. Il serra les dents au milieu de son froncement de sourcils, sa mâchoire se crispant.

Il s'apprêtait à répondre, mais je l'interrompis brusquement, ma voix s'élevant encore plus fortement.

- T'AS TUÉ UN HOMME !! PAS UN ANIMAL ! UN HOMME, UN HUMAIN, UNE PERSONNE ! ET TOI T'EN A RIEN À FOUTRE !!

Mes mots semblaient l'agacer, et son expression se durcit d'avantage. Il serra encore plus fort le volant, ses doigts blanchissant sous la pression.

- J'AI FAIS CE QUE J'AVAIS À FAIRE, POINT !  ET C'EST PAS À TOI DE ME DIRE CE QUE JE DOIS FAIRE ALORS TA PETITE GEULE TU LA FERME !

Il avait presque hurlé les derniers mots, sa voix tremblante d'une colère à peince contenue.
Ses traits étaient tordus en un rictus de rage et son corps entier était tendu comme un arc, à la limite de l'explosion.

- TU NE SAIS RIEN PUTAIN ! TU NE SAIS RIEN DE CE QUE J'AI VÉCU, DES CHOSES QUE J'AI FAITES ET TU TE PERMET DE ME JUGER ?!

Répliqua t-il d'un ton très énerver.