• Chapitre 11 •

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Précédemment dans:
« Amour au cœur de la guerre »

Alors que je m'assoupissais, je sentis faiblement la sensation d'une couverture que l'on drapait doucement sur moi.
Le poids de la couverture étant réconfortante je m'y suis instinctivement blotti, cherchant chaleur et réconfort.

——

Je me réveilla le lendemain matin désorienté. Je me redressa lentement, prenant une moment pour retrouver mes repères.
Quand je regardai autour de moi, je remarquai que la pièce était encore sombre, les rideaux bien fermés et pas le moindre rayon de soleil.
Il était difficile de dire quelle heure il était, mais à en juger par la lourdeur de mes membres, je supposais qu'il était encore tôt dans la matinée.

Je repoussa les couvertures et passa mes jambes par-dessus le côté du lit, mes pieds heurtant la moquette avec un léger bruit sourd.
Je me leva lentement, mon corps étant encore lourd des effets persistants du cauchemar de la nuit dernière et des effets de mes médicaments.
Sans un regard en arrière, je sortis de la chambre et me dirigeai vers le couloir.

Je jeta un coup d'oeil dans le couloir, m'attendant à voir Atlas quelque part dans les parages.
Mais le couloir était vide, sans aucun signe de sa présence.
Je fronçai les sourcils de confusion, me demandant où il avait pu aller à cette heure matinale.

Je passa la journée de manière relativement banale. Je lisais des livres, faisait les tâches ménagères ou regardais la télévision.
Cependant Atlas n'était toujours pas rentré à la maison. Je me demandais où il pouvait bien être, espérant qu'il réapparaisse bientôt.

Attend...attend...

Pourquoi est ce que je souhaitais qu'il revienne bientôt ?
Après tout, il est froid et distant avec moi, ne montrant ni attention ni émotion.
Malgré cela, quelque chose en moi espérait le voir bientôt.

J'essayai de chasser ces pensées de mon esprit, me disant que c'était stupide.
Cependant, quelque chose en moi continuait de revenir à ces questions concernant Atlas.
Malgré mes efforts pour me concentrer sur autre chose, mes pensées semblaient toujours tourner autour de lui.

Soudainement, j'entendis du bruit autour de la maison. Je me fige un instant, mon coeur battant un peu plus vite dans ma poitrine.
C'était sans doute Atlas qui rentrait pas vrai ?

Enfin c'est ce que je croyais...

Je regardais par la fenêtre, m'attendant à voir Atlas, mais ce n'était pas lui.
À la place, je vis un groupe d'hommes portant des masques et des vêtements sombres de faufiler autour de la maison.

- Putain...

Je me levai en vitesse et me précipita dans la cuisine, mon cœu battant à toute allure.
Je savais que cest hommes n'étaient pas la pour rien et que quelque chose de dangereux ce tramait.

Je courus jusqu'au coffre pour récupérer mon arme, mais je me rendis compte sue j'avais oublier le mot de passe.
En panique, j'essayai de me rappeler du code, les secondes semblaient interminables.

Mes mains tremblaient et mes doigts tressautaient, alors que j'essayais désespérément de me rappeler le code.
J'étais assaillie par une peur qui paralysait mes pensées, chaque seconde qui passait pouvant compter pour ma survie.

Soudain, la porte d'entrée explosa en dizaines de morceaux, faisant trembler la maison toute entière.
Je sursautai en entendant le bruit assourdissant, je protegeai mon visage avec mes bras, me penchant vers le sol pour essayer d'éviter les éclats de bois et de métal qui volaient partout autour de moi.
J'avais l'impression que mon cœur allait exploser dans ma poitrine, le bruit assourdissant faisant vibrer mes tympans.

Sans réfléchir, j'abandonnai l'idée du coffre et monta à toute vitesse les escaliers.
Mes mains tremblantes et mon corps entier étaient agités de soubresauts.
Mon coeur battait à tout rompre alors sue je montais les marches deux par deux de l'escalier, le danger se rapprochant plus chaque secondes qui passait.

Je me précipitai dans ma chambre, refermant la porte derrière moi et y appuyant mon dos.
Je m'effondrai sur le sol, essayant de me faire toute petite possible tout en essayant de calmer les battements effrénés dans mon cœur.

Je regardai autour de moi, mes yeux scannant la pièce à la recherche d'un objet pour me défendre.
Il n'y avait rien de suffisamment dangereux sous la main, et je sentis ma panique augment.
J'étais complètement vulnérable et sans défense dans cette pièce, sans aucunes protection contre les hommes dangereux qui pénétraient la maison.

Je sentis la panique m'envahir une fois de plus, mes pensées s'emballant et mon corps tremblant de plus plus violament.
Je savais que les hommes étaient quelque part dans la maison, et que je n'avais nul part ou me cacher ou m'enfuir.

L'espace d'un instant, la panique s'atténua en pensant à Atlas, remplacée par une lueur d'espoir. Je me releva légèrement, mon esprit essayant de s'accrocher à cette pensée comme à une bouée de sauvetage.
Je devais l'appeler et lui faire par de la situation.

- Mon téléphone...mon téléphone...

Je parcourus la pièce du regard une fois de plus à la recherche de mon téléphone, mais il n'était pas la ou je pensais l'avoir laissé.
Je sentis mon cœur se serrer de désespoir, sans téléphone, je serais entièrement à la merci des hommes qui s'étaient introduits dans la maison.

Je pouvais entendre des bruits de pas à l'étage, les hommes se rapprochant de ma chambre.
Je me mis à trembler davantage, mon cœur battant si fort que j'avais l'impression qu'il allait exploser dans ma poitrine.

Mon seul recours était le placard.
J'ouvris rapidement la porte du placard, essayant de faire le moins de bruit possible.
J'entris dans l'espace exigu, me recroquevillant pour essayer de me faire la plus petite possible.

J'enveloppai mes oreilles de mes mains, essayant de me protéger du bruit assourdissant des détonations. Mon corps entier tremblait de frayeur, et j'avais peine à controler la peur qui menaçait de me submerger.

20 minutes s'écroulèrent puis le silence.

Plus un coup de feu, plus un bruit de pas, rien.

J'étais toujours pelotonnée dans le placard, écoutant le silence qui qui reignait dans la maison.
J'étais térrifiée à l'idée de bouger ou faire le moindre bruit.

——

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