• Amour au cœur de la guerre •

• Chapitre 10 •

Précédemment dans:
« Amour au cœur de la guerre »

Atlas me jeta un coup d'oeil pendant que je parlais, son expression étant indéchiffrable.
J'ai crue voir une lueur dans ses yeux, mais dans le pénombre, c'était difficile à dire.

Il hocha la tête le simplement en guise de réponse, sa voix étant calme

- Bonne nuit.

——

Je me retournai et marcha dans le couloir jusqu'à ma chambre, sentant son regard dans mon dos.
J'entra dans ma chambre et referma la porte derrière moi.

J'étais épuisée, physiquement et moralement.
Les évènements de la nuit m'avaient mis K.O, tout ce que je voulais faire c'était me glisser dans mon lit et oublier tout ça.

J'enfilai un pyjama comfortable et grimpai dans mon lit, tirant le drap sur moi.
Je fermai les yeux sentant le poids des évènements de la journée peser sur mon esprit.
Malgré ma fatigue, mon esprit était toujours en ébullition, repassant sans cesse l'incident du meeting.

Finalement, l'épuisement pris possession de moi et je sombris dans un sommeil profond, mon corps recevant enfin le repos dont il avait tant besoin.
J'étais tombais dans un sommeil profond et lourd, l'esprit béatement vide pour au moins un petit moment.

Soudain, mes rêves prirent un tournant décisif.
Je me retrouvai à revivre les événements de mon traumatisme, comme si je les vivais à nouveau.
Je sentais mon corps réagir à ce rêve, ma respiration était saccadée.
Mon coeur s'emballait dans ma poitrine et je sentais mon corps trembler involontairement.

Je serrai les yeux plus fort, essayant de bloquer le rêve et de me réveiller.
Mais les images tournaient en boucle, me torturant par leur vivacité.
Je me tournais et me retournais, mon corps essayant d'échapper aux souvenirs qui m'assaillaient.

Je me réveilla en à bout de souffle, le corps trempé de sueurs froide.
Je me redressa dans le lit, la tête baignant dans l'eau et le corps se sentant faible.
Je n'arrivais pas à me débarrasser des échos du rêve, de la terreur qui persistait dans mon esprit.

Alors que que j'essayais de me calme, je commençais à sentir une vague de nausée m'envahir.
Mon estomac se retournait et je sentais le gout d'acide monter dans ma gorge.
Je sortit du lit en courant une fois arriver à la salle de bain, atteignant à peine les toilettes avant que le malaise ne prenne le dessus.

Je m'agenouillai sur le carrelage de la salle de bain, la tête penchée au-dessus des toilettes, et je vomis tout ce que j'avais dans le ventre, mon estomac se vidant de lui-même.
Je me sentais faible et tremblant, le rêve et les effets physiques du vomissement me laissant exsangue.

Après avoir terminé, je me levai sur mes jambes tremblantes et faibles, trébuchant jusqu'à l'évier.
J'ouvris le robinet et me pencha sur l'évier, m'aspergeant le visage d'eau et me rinçant la bouche jusqu'à ce que le goût du vomi ait disparu.

Je marcha dans le salon, m'aggripant si fort au mur.
J'avais du mal à voir clair, ma vision était floue et la pièce tournait autour de moi.
Mon coeur battait la chamade et j'avais l'impression que j'allais m'évanouir d'un moment à l'autre.
Je m'appuiyai lourdement contre le mur, essayant de me concentrer et traverser la pièce jusqu'à trouver Atlas.

- Atlas...

Atlas m'entendit appeler son nom d'une voix faible et rauque.
Il leva les yeux de ce qu'il faisait et me vis debout, lourdement appuyé contre le mur, pâle et tremblante.
Son expression passant de neutre à inquiet lorqu'il ce rendit compte de mon état tout faible.

Il se leva immédiatement et se précipita vers moi, l'inquiétude se dessinant sur son visage.
Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, je perdis connaissance et m'effondra au sol.

Atlas ce précipita vers moi et vérifia rapidement mon poul, soulagé de voir que j'étais toujours en vie.
Il me souleva dans ses bras, me ramenant dans ma chambre et me plaça sur le lit.

Il ensuite pris un chiffon froid et le posa sur mon front, essayant de baisser ma température et de m'aider à reprendre conscience.

Quand je m'étais réveillé , Atlas se tenait près de moi, l'expression réservée et la voix froide. Il me demanda d'un ton étant dépourvu de toute chaleur ou préoccupation.

- Qu'est ce qu'il c'est passé ?

- J'ai juste oublié de prendre mes médicaments

Atlas acquiesce, la froideur de son regard habituel revenant petit à petit.
Il se leva de son siège et se tourna vers la porte, sans dire un mot de plus.
Il était clair qu'il était détaché et ne se souciait pas de mon état actuel.

- Putain...

J'avais enfaite oublié de prendre des médicaments que je devais prendre tout les soirs contre c'est cauchemars.

Je soupirai et me redressai dans mon lit, me sentant faible et fatiguée.
Je regardai la porte fermée par laquelle Atlas avait disparu.
J'essayais de lutter contre le sentiment d'impuissance qui commençais à prendre place dans mon coeur.

Les souvenirs du cauchemar me frappent d'un coup,
les images défilaient dans mon esprit.
Je me serrai la tête dans les mains, essayant de bloquer les souvenirs.

Je me leva et me dirigeai vers mon bureau et pris mon flacon de médicament, mes mains tremblantes légèrement alors que je prenais la dose nécessaire.
Je mis les pilules dans ma bouche et les avalai, sentant l'amertume familière sur ma langue.

Après avoir pris mes médicaments, je m'effondrai sur le lit, me sentant vide et fatigué.
Je restai allongée quelques instants, l'esprit encore agité par les images.

Je fermai les yeux, m'abondonnant à l'épuisement qui pesait sur mon corps.
Lentement, je m'endormis, mon esprit et mon corps me permettant enfin d'oublier le cauchemar.

Alors que je m'assoupissais, je sentis faiblement la sensation d'une couverture que l'on drapait doucement sur moi.
Le poids de la couverture étant réconfortante je m'y suis instinctivement blotti, cherchant chaleur et réconfort.

——

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