• Chapitre 12 •

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Précédemment dans:
« Amour au cœur de la guerre »

J'étais toujours pelotonnée dans le placard, écoutant le silence qui qui reignait dans la maison.
J'étais térrifiée à l'idée de bouger ou faire le moindre bruit.

——

J'entendis la porte de la chambre commencer à s'ouvrir, lentement et délibérement.
Mon cœur bondit dans ma poitrine et je priai pour que personne ne me trouve, serrant les dents pour ne pas laisser échapper un cri de terreur.

J'entendis les bruits de pas s'approchant du placard, faisant craquer le sol, sous le poids de l'intrus.
Mon cœur battait la chamade, tout mes muscles étaient tendus pour me préparer à ce qu'il allait ce passer.

C'était un grand homme qui portait un masque, mais je ne pouvais pas voir ses traits si yeux, surement pas l'un des hommes d'Atlas. Il se tenait debout devant le placard.
Je resta terrifiée et tremblante à ça vue.

??? - Tu va venir avec moi toi

Je sentis ça main énorme me saisir brusquement, me faisant sursauter de frayeur.
Mon coeur bondit dans ma poitrine et je tentai de me débattre, mais ça main était ferme.

Soudainement, l'homme qui me tenait se raidit, et je sentis son emprise sur moi se relâcher. Je levai les yeux vers lui juste à temps pour voir un trou apparaître sur son front, du sang jaillissant de la plaie mortelle.
Il s'effondra sur le sol, mort sur le coup. Je regardai, horrifiée, les yeux écarquillés, incapable de détourner le regard de cette scène macabre.

Il venait d'être abattu devant mes yeux, je n'arrivais pas à y croire.

Je resta paralysée de peur, mes yeux écarquillés en fixant son corps inanimé.
Mon cœur se serra douloureusement, un chagrin atroce m'envahit au spectacle de ce qui venait de se passer.

Une marre de sang se formait lentement autour de son corps, formant une flaque écarlate sur le sol.
Les yeux de l'homme étaient vides et sans vie, son visage figé dans un masque d'agonie.
Je sentis ma gorge se serrer et un sanglot étouffé m'échappa malgré moi.

Des larmes commencèrent à rouler sur mes joues, coulant en ruisselle sur mon visage.
Mon cœur était déchiré par le chagrin et la peur, ma poitrine se soulevant de sanglots silencieux.

Le monde autour de moi semblait se dérober sous mes pieds, remplacé par un cauchemar absolu.

Je fus brutalement ramenée à la réalité en entendant un bruit derrière moi. Je me retourna pour voir Atlas debout sur le coté de l'armoire, un pistolet à la main.

Ses yeux étaient froids et indéchiffrables, il me fixait avec intensité.

Je n'arrivais pas à croire qu'il avait tué quelqu'un devant mes yeux. Le corps sans vie à mes pieds semblait iréel, et je sentis mon esprit vasiler sous le choc.

Atlas s'approcha de moi, son regard toujours froid et détaché.

Sans dire un mot, Atlas s'agenouilla près du corps et se mit à fouiller dans ses poches. Il en sortit quelque papiers, qu'il glissa dans dans sa propre poche.
Il m'observa pendant quelques secondes, son regard toujours dénué d'émotion.

Enfin, il parla enfin, se voix basse et sèche.

- On s'en va.

Cela n'était pas une demande mais un ordre. Il m'attrapa brusquement par le poignet et me tira vers la sortie de la chambre.

Me voyant ne pas bouger Atlas s'arrêta devant moi, visiblement frustré de me voir comme paralysée.

Il baissa les yeux vers moi, me regardant de haut en bas. Ses yeux parcoururent mon corps tremblant, et un muscle tressauta à sa machoire.

Sans un mot, il tendit ma main et me saisit du menton, me forçant à lever le visage vers le sien.

- Arrête de trembler.

Son ton était tranchant comme un rasoir, et je pouvais sentir ça main qui maintenait mon menton en place.
Malgré moi, son contact froid me fit frissonner, et mes tremblements semblèrent augmenter.

Sans même me laisser le temps de me calmer il dit.

Atlas: Il faut qu'on bouge maintenant.

Sa voix dur et autoritaire, ne laissant pas de place à la discussion.
Il attrappa de nouveau mon poignet et m'entraina avec force derrière lui vers la porte de la chambre, me forçant à avancer malgré mes tremblements incontrôlables.

Il m'entraîna à travers la pièce, se dirigeant droit vers la porte de la chambre. Il jetait des regards nerveux autour de nous, sa main sur son pistolet comme s'il s'attendait à une nouvelle menace.
Je marchais maladroitement derrière lui, toujours tremblante et choquée par les événements récents.

Atlas me tira vers les escaliers, le silence pesant de la maison était troublé seulement par le bruit de nos pas et ma respiration erratique.
Je pouvais entendre mon coeur battre à mes oreilles, chaque battement résonnant dans ma tête comme un coup de marteau.

Il nous fît sortir de la maison rapidement. Une fois dehors, l'air frais de la nuit, me fit un choc, me faisant revenir un peu à la réalité.
Les étoiles brillaient au-dessus de nous, un contraste saisissant avec la violence et la mort qu'on venait de laisser derrière nous.

Il m'entraina vers la voiture, une berline noire et discrète. Il ouvrit la portière du côté passager et poussa à l'intérieur. Je m'assis maladroitement sur le siège, mes mucles encore agités par le choc et la frayeur.

Il contourna le véhicule et monta du côté conducteur. Il mit le contact et alluma les phares, puis démarra le moteur.

La voiture démarra dans un grondement doux, et nous éloignions rapidement de la maison silencieuse derrière nous.

Atlas remarqua mes mains qui trituraient le tissu de mes vêtements. Il tourna légèrement la tête et dit brusquement.

- Arrête ça.

Sa voix était dure et sèche, comme s'il était agacé par mes mouvements nerveux. Il concentra ensuite à nouveau son attention sur la route devant nous.

Je le regardai du coin de l'oeil, observant son profil.
Ses cheveux blonds clairs étaient éclairés par le faible éclairage de la voiture, mettant en valeur leur teinte miel.
L'un d'entre eux tomba légèrement sur son oeil couleur ambre, donnant à son visage un aspect presque doux et vulnérable malgré qu'il soit tout sauf fragile.

Ses mâchoires étaient serrées et son regard fixait la route devant nous. Il semblait impassible, comme s'il avait déja oublié qu'il avait tué une personne quelque minutes plus tôt.

——

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