Chap1

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Mexico-Mexico City
04 Août
Villa de los Riveras
22:36

Pdv: Ruby

Quelque chose se trame je le sens. Mais quoi?? Difficile à dire. Assise dans le jardin de ce luxueux villa j'observe la lune, la vérité c'est la seule chose qui m'apaise. Mais aujourd'hui le ciel est nuageux, comme si la nature elle-même voulait masquer ce qui doit être révélé. Une brise fraîche fait frissonner ma peau, mais ce n'est pas seulement le froid qui me trouble, c'est cette sensation, cette intuition, comme si le monde retenait son souffle.

Les ombres des arbres se tordent sous les faibles lueurs, et dans le silence de la nuit, le moindre bruit résonne comme un écho lointain. Mes pensées vagabondent, cherchant des indices dans le balancement des branches, dans la douceur trompeuse de ce cadre idyllique. Chaque seconde qui passe alourdit cette impression d'attente, comme si quelque chose se mouvait dans l'invisible, juste hors de portée.

Je ferme les yeux un instant, essayant de me recentrer. Pourtant, même mes pensées sont agitées, elles se heurtent contre une barrière invisible, celle de l'inconnu.

Après tout ces coups reçus, toutes ces insultes, toutes ces humiliations, je cherche à fuir, ne serait-ce que pour un moment. Pour ne pas y penser, pour échapper à cette réalité suffocante, je m'assois dans ce coin éloigné du jardin, là où personne ne vient jamais. Loin de ces hommes que je hais tant, qui rient de ma douleur, qui trouvent du plaisir dans la cruauté. Loin de leurs regards arrogants, de leurs voix rauques qui me transpercent comme des lames invisibles.

Et surtout, loin de leur maudite patronne. Celle qui orchestre tout dans l'ombre, qui tire les ficelles de ce théâtre de souffrance. Rien que de penser à elle, mon cœur s'accélère, rempli de rage. Je serre les poings, mes ongles s'enfoncent dans ma paume. La nuit me protège, mais elle ne calme pas la tempête qui gronde en moi.

Je fixe l'obscurité autour de moi, espérant y trouver un semblant de paix, mais même la douceur de la brise me semble fausse, tout comme ce monde qui s'effondre peu à peu sous mes pieds.

Mais que puis-je y faire ? Je ne suis qu'une gamine de 14 ans, une enfant piégée dans un monde qui ne fait que m'écraser un peu plus chaque jour. Pourtant, cette rage, cette haine que je garde en moi, elle bouillonne, elle me consume. Elle est ma seule défense contre cette cruauté, la seule chose qui me rappelle que je suis vivante.

On me dit que c'est cette haine qui attire mes malheurs, que si seulement je pouvais la taire, tout irait mieux. Mais comment ? Comment pourrais-je me taire alors que chaque jour est un combat pour ne pas disparaître sous leurs coups, sous leurs humiliations ? On attend de moi que je sois docile, que je baisse la tête comme un bon toutou.

Mais je ne plierai pas. JAMAIS. Je préfère brûler de cette colère que m'éteindre dans la soumission. Chaque souffle que je prends est un acte de défiance, une promesse que je ne les laisserai pas me détruire. Parce qu'un jour, cette haine ne sera plus une faiblesse. Un jour, elle me libérera.

Ruby ne la ferme jamais elle dit haut et fort ce qu'elle pense sans même compter les conséquences. Et ça c'est mon corps qui en subi.

Mais une chose est sûre mentalement je dois pas me laisser déstabiliser. Car je serais à leur merci.

Allongée sur le gazon, la tête tournée vers le ciel, j'observe la lune et les étoiles, cherchant dans leur lueur un réconfort, une échappatoire à tout ce qui me tourmente. Le calme de la nuit m'enveloppe, et pour un instant, je me sens loin de tout. Mais soudain, des bruits de pas me tirent de mes pensées.

Mon cœur s'accélère. Ces pas sont lents, pesants, comme s'ils savaient exactement où me trouver. Je ne bouge pas, je retiens mon souffle. Est-ce l'un d'eux, ou pire, est-ce elle ? Le silence qui suit est aussi lourd que l'air autour de moi. Je fixe toujours les étoiles, mais désormais, je sens l'ombre menaçante qui approche, chaque pas résonnant dans la nuit comme un avertissement.

Comme à l'entraînement

Aie jamais pitié des humains

La pitié n'est qu'une faiblesse. Et tu n'as pas le droit d'avoir des faiblesses Ruby

Coup de coude au ventre je sens mon agresseur retirer sa main sur ma bouche je me retourne d'un geste brusque. Je ne peux pas distinguer son visage il fait trop noir dans cette partie mais je vois qu'il est courbé et tiens son ventre. Je lui assène un coup de pied au visage il tombe au sol. Parfait

Une occasion ne se rate pas. T'as pas le droit de rater où sinon tu en payera les pots cassé

Tu n'as que 2 options: Tuer ou mourir. Si j'avais rien à perdre j'aurais choisi la mort depuis des années

Je reviens à la réalité et jette un coup d'œil sur mon agresseur

Il est complètement à ma merci. Derrière mon jean j'y cache toujours un couteau. Je le prend et m'avance vers l'agresseur. Arrivée devant lui il ne me regarde pas car il a la tête baissé. Je lève mon arme pour la lui planté quand celui ci relève la tête.

-ARRÊTE RUBY QU'EST-CE QUI TE PREND???

Je lâche mon couteau de choc en entendant sa voix

-Fer......Fernando c'est toi mi hermano???

♥︎

Excusez moi des fautes😭

RubyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant