Chap 14

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Italie-Rome
Hôtel Artemide
08:34

























ℛ𝒶𝓎𝓂𝓊𝓃𝒹ℴ





















J'étais là, assis sur ce lit trop grand, à fixer le vide, avec cette lourdeur pesante qui m'écrasait. Et elle... allongée derrière moi, nue, espérant que ça changerait quelque chose. Mais elle me dégoûte. Elle pourrait disparaître que ça m’irait très bien. Elle n'est là que pour le spectacle, pour maintenir l’image que je veux qu’on voie. Je sens ses yeux sur moi, attendant une réaction, mais je ne bouge pas.

Le téléphone dans ma poche vibre soudainement, me tirant de mes pensées. Je regarde l’écran… et là, son nom s’affiche. Mon frère. Il ne m’appelle jamais, alors qu’est-ce qui se passe ? Je décroche lentement, déjà sur mes gardes.

-Depuis quand t’as pris l’habitude d’appeler ? Ma voix est posée, mais il sait que ça cache un orage. J’attends des réponses.

Silence, puis il finit par dire :

-Dis-moi plutôt comment tu te sens après la surprise que t’a faite ta magnifique fiancée.

Je serre la mâchoire. C’était bien lui. Il lui a donné mon adresse, ce salaud. Tout ce cirque, c’est à cause de lui. Je sens ses doigts froids glisser sur mon dos, et ça m’irrite encore plus. Ce pacte à la con, tout ce bordel pour ça.

J'ai insulté Jason et tout ses ancêtres croyant que c'était lui.

- Ferme-la, et dis-moi ce que tu veux.

Un raclement de gorge de l’autre côté, et la tension monte d’un cran. Qu’est-ce qu’il attend pour parler ? Les secondes passent comme des heures. Enfin, il lâche :

-El Grande est mort.

Je reste figé un instant, puis un rire nerveux m'échappe, un éclat que je ne peux pas contrôler. Ça sonne faux, tellement absurde que je n'y crois pas une seconde.

-Quoi, c’est une blague ? Ma voix claque, incrédule. Impossible. Pas El Grande. Pas lui. Son silence me confirme ses dires. Je ne peux pas y croire. D'un geste vif, je me relève aussitôt. Les longs faux ongles de cette sorcière, me griffent le dos

-Excuse moi Mi amor, me dit-elle paniquée
Un rictus de dégoût s'affiche aussitôt sur mon visage. Je ne lui ai jamais caché que je ne l'aimais pas, mais elle n'en fait qu'à sa tête.

-PUTAIN ARTHURO, C'EST UNE BLAGUE J'ESPÈRE.......Je n'ai même pas le temps de finir qu'on sonne à la porte.

Je me dirige aussitôt vers celle-ci à grand pas. Mais avant que je ne l'ouvre, je tourne la tête vers Sabrina, toujours à poils. J'analyse la chambre et vois une de me veste que je prends avant de la lui jeter.

-Rhabille toi! Lui dis-je sans un regard de plus. Elle s'exécute immédiatement

Si elle n'a peut-être pas de dignité, elle pourrait au moins se respecter

En un mouvement, j'ouvre la porte, devant moi se tient une femme, membre du personnel de l'hôtel vu son uniforme. Sa chemise est carrément déboutonner, et elle me sourit de toutes ses dents, un plateau de fromage à la main.

-C'est l'heure de l'apéro, me dit-elle en me faisant un clin d'œil

Oh non pitié.....

-Attend Hermano, ne coupe pas l'appel, je baisse aussitôt mon cellulaire qui était collé à mon oreille, On est en Italie ou en France et en plus je ressemble à une CHÈVRE moi.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 08 ⏰

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