Chapitre 10 - PDV Eliott

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Je me dirige vers la salle de bain toujours hilare de sa bêtise. Il peut donc lui arriver d'être drôle ? Je prend une douche chaude et réconforte, je me sens bien, je me sens heureux. Je repense à Orla et au moment où elle m'a hurler dessus. Elle ne me connait pas, elle ne connait même pas ma famille et pourtant elle a dis exactement mot pour mot et avec la même intonation ce que ma mère m'a dit la première fois qu'elle m'a vue sur la moto de mon père.

Et le plus perturbant dans tout ça, est le comportement de Nimbus. Depuis qu'il est jeune, il n'est pas câlin, il n'aime pas non être dans les bras. Maman a essayé à plusieurs reprise mais elle n'y ai jamais parvenu. La seule personne qui tolérais à le porter c'est moi et personne d'autre.

J'éteint l'eau brulante pour me forcer à sortir de là. La maison est chauffé, donc il ne fais pas froid à l'intérieur. En me séchant le corps, je me rend compte de mon erreur. J'ai tellement pris l'habitude d'être seul que je n'ai pas pensé à prendre de quoi me changer. Puis une idée me vient en tête, est ce que ce ne serait pas le moment de mettre mal à l'aise Orla ?

Je sors alors de la salle de bain muni seulement de ma serviette autour de ma taille et part vers le salon tout content de ma connerie. Je peux enfin être le seul à pouvoir l'observer ! Elle est sans cesse entouré, je ne peux jamais être seul avec elle.

Quand j'arrive elle est concentré et à l'air intéressé par quelque chose. Je sais qu'elle est intéressée car elle a placé ses cheveux derrière ses oreilles. Je racle la gorge pour qu'elle se rend compte de ma présence. Elle lève la tête vers moi et me regarde droit dans les yeux, elle rougit légèrement mais rien de plus. Elle ne remarque même pas que je ne suis habillé que d'une serviette. Elle me regarde juste, sans arrière penser, attendant simplement que je parle. Je m'approche un peu plus pour comprendre ce qu'il l'as captivait tant, elle tient dans ses mains un livre de ma mère. Pas n'importe lequel, non, son livre préféré. Sans réfléchir je m'énerve directement.

"Je t'avais pourtant dis de ne pas faire de bêtise, non ?" lui crache je au visage et lui prenant les livre des mains.

Elle ne me dis rien, juste me regarde avec des yeux brillant, comme si elle allé pleurer.

"Ne me crie pas dessus, s'il te plaît, je ne savais pas, je.. je ne le ferai plus.. Je ne te veux aucun mal sache le." C'est quelque mot simple me fit sortir de ma colère et me ramena à la réalité. Je posa le livre sur la table et partie m'habiller. Elle ne me regarde pas, et je suis chez moi, je veux être le plus à l'aise possible donc je décide de ne mettre que un bas de pyjama. S'il me demande de mettre un haut je le ferai.

Quand je reviens dans le salon Orla n'est plus à sa place. Je me précipite dans l'entrée et ouvre la porte d'entrée pour voir si elle est dehors. Je ne vois rien, je referme la porte et me rend compte que son manteau est toujours sur le canapé. Nimbus confortablement installé dessus. Je me dirige donc vers la cuisine est l'a vois servir les parts de lasagnes dans des assiettes. Une part est plus grosse que l'autre et elle me l'as tend avec un grand sourire. Je l'a contourne et prend la plus petite parts et part en direction du salon. Elle s'interpose et me tend encore une fois la plus grosse part.

"Prend l'a, j'ai un petit appétit et en plus je ne sais pas si tu l'entend mais ton ventre est plus bruyant que le miens" Tout en me disant cela, elle m'arrache l'assiette des mains en rigolant et s'assoie sur le canapé. Mettant au passage la plus grande part de mon côté.

Pendant le repas nous avons regardé la télé, juste de quoi nous occupé l'esprit. Avec Orla les moments de blanc ne sont pas gênant, au contraire ils sont agréable. Une fois mon assiette fini et celles d'Orla aussi je les prend et les emmènes dans la cuisine pour les laver. Quand je reviens elle me fixe en faisant des allers retour entre moi et le livre que je lui ai arraché plutôt. Je comprend vite ce qu'elle veut et lui fait oui de la tête. Elle me saute littéralement au coup et m'embrasse la joue comme si de rien été.

Nous nous asseyons une nouvelle fois sur le canapé. Moi regardant la télé et elle lisant un livre avec bien évidement Nimbus sur elle. Pour la première fois depuis que je l'a connais, elle a l'air paisible. Au bout d'un certain temps sans que je m'en rend compte le jour ce coucha laissant place à la nuit. Je me lève pour me dégourdir les jambes un peu et en tournant la tête je remarque qu'Orla c'est endormi en lisant. Son sommeil semble lourd, je déplace mon chat pour pouvoir prendre Orla dans mes bras, Nimbus n'a pas l'air très content. Je l'as prend et l'emmène dans ma chambre suivi par Nimbus, heureusement pour elle, j'ai changé mes draps ce matin. Je l'a pose délicatement sur le lit et l'a couvre le plus possible pour qu'elle n'est pas froid. Je regarde l'heure il est minuit passé, je vais moi aussi aller me coucher. Je retourne dans le salon et m'installe dans le canapé. Ma nuit va être dure, comme toujours.

Je me trouve à nouveau dans cette maison, mais ce n'est pas la maison d'il y a une heure. Les murs sont couverts de fissures, et l'air est lourd d'un parfum de décomposition. Une lumière blafarde filtre à travers les fenêtres sales, projetant des ombres inquiétantes qui dansent sur le sol.

Rêve

Je me déplace lentement dans le couloir, chaque pas résonnant comme un coup de tonnerre. Les murs murmurent des mots incompréhensibles, et je sens une sueur froide couler le long de mon dos. Soudain, une porte s'ouvre brusquement, et j'entends un rire strident, celui d'un enfant, mais ce rire se transforme rapidement en un cri perçant. Mon cœur s'emballe.

Je me précipite dans la pièce, mais elle est vide. Un miroir se dresse au fond, craquelé et terni. Je m'approche, espérant y voir un reflet rassurant, mais à la place, je vois une image déformée de moi-même, avec des yeux vides et une bouche béante, comme si j'étais en train de crier. Je tourne la tête, et l'ombre de la silhouette malveillante se dessine derrière moi, plus massive, plus proche. Elle murmure mon nom d'une voix rauque, un son qui fait vibrer mes os.

Je me mets à courir, mais chaque porte que j'essaie de franchir se verrouille sous mes mains, et les murs semblent se resserrer autour de moi. La panique m'envahit, et je trébuche, tombant sur le sol froid. L'ombre s'approche, et je peux sentir son souffle glacé sur ma nuque. Je sais que je ne vais pas m'en sortir cette fois.

Mais alors, un éclat de lumière se fraye un chemin à travers l'obscurité. Je me souviens d'un moment, d'un éclat de rire, d'une promesse de bonheur. La pièce commence à se transformer : les murs s'illuminent de couleurs vives, les fissures disparaissent, et le parfum de décomposition laisse place à celui des fleurs. L'ombre recule, se dissipe, comme si la lumière l'absorbait.

Je me retrouve dans un jardin luxuriant, plein de fleurs éclatantes et de papillons dansant autour de moi. Je me sens léger, libre. Au loin, je vois ma mère, riant sous le soleil, son regard chaleureux. Je cours vers elle, le cœur battant de joie, la peur enfin remplacée par un sentiment de paix. Dans ce rêve, je sais que je suis en sécurité.

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Hello :)

Les deux ont leurs problème :/

J'attend vos avis <3

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